C'est quoi la drop culture ?

Lidl, Supreme et Tesla ont un point commun : la drop culture. Et la drop culture, c'est ça.

“Les marketeurs ont commencé à chercher des techniques pour se différencier les uns des autres”


Pour Boris Vey, Organisateur du premier festival de la drop culture DRP, les marques créent toutes des “produits uniques” que les gens veulent absolument acquérir. Mais derrière, il y a toute une technique et tout un langage marketing. “C’est une forme de pression temporelle. Pression en se disant : ‘C’est le moment où jamais de l’acheter. Si je ne l’achète pas maintenant, il n’y en aura plus.’ Ça fait un effet très fort au niveau du processus de décision d’achat." Pour l’expert de drop culture, les marques tentent par ce biais de créer une rareté chez certains produits et distiller des informations au compte-gouttes sur les réseaux sociaux afin de créer une “notion d'instantanéité”
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Si je fais la queue pendant 2 heures devant un magasin Apple pour acheter le dernier iPhone, c’est pas juste parce que tout le monde veut l’acheter. C’est vraiment du storytelling, c’est du marketing qui est généré par la marque.” Outre cette incitation à consommer, cette technique marketing permet de générer des prix qui n’ont rien à voir avec la qualité du produit. “Ils ne sont pas différents de ceux qu'on va retrouver à des prix tout à fait usuels. Une paire de baskets, ça coûte environ 100 euros, là où sur des drops, ça peut monter à 200 ou 300 euros, 400, 500 et après, dans les reventes, 1000, 2000, 20 000. Effectivement, on est sur le même produit de base à produire, on est sur une création de valeur qui est artificielle.
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Brut.