Ces maires ont pris des arrêtés municipaux pour maintenir l’ouverture des petits commerces

Pendant ce temps-là, ces maires ont pris des arrêtés municipaux pour maintenir l’ouverture des petits commerces de leurs villes, considérés comme “non essentiels”. Les préfets les ont fait annuler.

Ces maires soutiennent les petits commerces


Suite à la fermeture de nombreux commerces dans le cadre du confinement, des maires ont décidé de réagir. Plusieurs d’entre eux ont pris des arrêtés municipaux pour maintenir l’ouverture des petits commerces.


Dans plusieurs communes de France, des maires ont pris des arrêtés municipaux. Ils permettent l’ouverture des petits commerces « non-essentiels » pendant le deuxième confinement. « J’ai pris un arrêté illégal autorisant l’ouverture des commerces non-alimentaires sur la commune de Rochefort », a déclaré le maire de cette commune. Il n’est pas le seul.


Des arrêtés municipaux pour aider les petits commerces


Leur objectif est de mettre en évidence « l’absence totale d’équité entre des produits distribués d’un côté par les grands et moyennes surfaces et de l’autre côté par les petits commerçants », selon Frédéric Soulier, maire LR de Brive.


Un arrêté municipal est une décision, prise par le maire, effective dès sa publication. Il est ensuite transmit au préfet de la région. Ce dernier peut alors demander son annulation auprès d’un tribunal administratif.


« Pour le tribunal administratif, je ne me fais aucune illusion. C’est David contre Goliath, c’est l’arrêté d’un maire d’une petite ville contre un décret gouvernement, donc je me fais aucune illusion », pense Véronique Besse, maire des Herbiers. L’élue compte aller jusqu’au bout de sa décision.


La fermeture des rayons en grandes surfaces


Ce dimanche 1er novembre, le Premier ministre, Jean Caster, a annoncé la fermeture des rayons « non-essentiels » pour pallier l’iniquité dénoncée envers les petits commerces dit « non-essentiels ».


« Tout le monde est perdant, c’est la punition pour tout le monde », dénonce Véronique Besse. Et de poursuivre : « On envoie la population sur internet. On l’envoie dans la gueule, si je puis dire, de l’ogre Amazon pour ne pas la nommer ».


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