Le textile est l'industrie la plus polluante après le pétrole
"Aujourd'hui, on porte nos vêtements comme des préservatifs. On les met une fois puis on les jette." Lutter contre la "fast fashion" et son impact écologique grâce à un système de prêt de vêtements, c'est ce que fait cette boutique australienne.
Le textile est l'industrie la plus polluante après le pétrole
Il faut l'équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un t-shirt. À Sydney, une boutique d’occasion essaie de lutter contre la « Fast Fashion ».
Chez The Clothes Library, une boutique de mode au cœur de Sydney, on n'achète pas de vêtements neufs. Mais ce n’est pas non plus une simple friperie, car on y emprunte des vêtements d'occasion en contrepartie d'un abonnement mensuel. L'objectif : lutter contre la « Fast Fashion » et son impact environnemental.
« On porte des vêtements comme des préservatifs »
« Aujourd'hui, on porte des vêtements comme des préservatifs. On les porte une fois Avec cette boutique, je me suis dit que j'allais offrir une alternative à la mode accélérée qui n'a pas d'âme », explique la propriétaire Sarah Freeman.
Les cours d'eau proches des usines de textiles sont en effet pollués à cause des rejets de substances chimiques. Et la destruction des tonnes de vêtements jetés consomme beaucoup d'énergie et de ressources. « Le volume qui passe par ici augmente parce que les gens jettent de plus en plus vite à la maison. Avec la « Fast Fashion » que l'on connaît aujourd'hui, ces produits entrent et sortent très rapidement », déplore George Blakely, gérant d'un centre de récupération.
Entre 2000 et 2014, la production mondiale de vêtements a doublé et le nombre de vêtements achetés chaque année a augmenté de 60 %. Le textile est la seconde industrie la plus polluante au monde, juste après le pétrole. Il faut l'équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un t-shirt.
Le textile est l'industrie la plus polluante après le pétrole
Il faut l'équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un t-shirt. À Sydney, une boutique d’occasion essaie de lutter contre la « Fast Fashion ».
Chez The Clothes Library, une boutique de mode au cœur de Sydney, on n'achète pas de vêtements neufs. Mais ce n’est pas non plus une simple friperie, car on y emprunte des vêtements d'occasion en contrepartie d'un abonnement mensuel. L'objectif : lutter contre la « Fast Fashion » et son impact environnemental.
« On porte des vêtements comme des préservatifs »
« Aujourd'hui, on porte des vêtements comme des préservatifs. On les porte une fois Avec cette boutique, je me suis dit que j'allais offrir une alternative à la mode accélérée qui n'a pas d'âme », explique la propriétaire Sarah Freeman.
Les cours d'eau proches des usines de textiles sont en effet pollués à cause des rejets de substances chimiques. Et la destruction des tonnes de vêtements jetés consomme beaucoup d'énergie et de ressources. « Le volume qui passe par ici augmente parce que les gens jettent de plus en plus vite à la maison. Avec la « Fast Fashion » que l'on connaît aujourd'hui, ces produits entrent et sortent très rapidement », déplore George Blakely, gérant d'un centre de récupération.
Entre 2000 et 2014, la production mondiale de vêtements a doublé et le nombre de vêtements achetés chaque année a augmenté de 60 %. Le textile est la seconde industrie la plus polluante au monde, juste après le pétrole. Il faut l'équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un t-shirt.