Avec sa derbouka, Mehdi Ryan réinterprète les chansons

Vivaldi, Aya Nakamura, Soolking… Percussionniste, il revisite tous types de chansons avec la derbouka.

“On a tendance à avoir le cliché d’un instrument folklorique. Mais c’est pas que ça”


Les Quatre Saisons de Vivaldi, Dégaine de Aya Nakamura, Sans Visa de Soolking, Whoopty de CJ ou encore DJ Snake… Mehdi Ryan, percussionniste spécialiste de la derbouka, revisite les chansons avec son instrument de musique. "Ça va faire depuis l’âge de 3 ans que je joue de la derbouka et ça va faire près de 7 ans que j’en vis. J’ai appris tout seul sur une bouteille d’eau en plastique à un mariage. Mon père suite à ça, m’a acheté une vraie derbouka” explique l’artiste.
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“Il y a quelques années je me suis dit que reprendre des morceaux où, de base on ne voyait pas forcément la derbouka dessus, ça pouvait être intéressant et puis surtout je voulais vraiment qu’on comprenne que la derbouka, c’était un instrument de musique. C’est évidemment propre au Maghreb, à l’Orient etc, mais s’il est utilisé à bon escient, ça peut apporter de la valeur ajoutée à tout type de registre. On a tendance à avoir le cliché d’un instrument folklorique, populaire, ce qui est vrai. Mais c’est pas que ça” précise Mehdi Ryan, qui a notamment collaboré avec Soolking sur le morceau Espérance.
Brut en session studio avec le rappeur Soolking


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Brut.