Royaume-Uni : la "taxe tampon" supprimée après le Brexit

La suppression de la taxe sur les tampons et les serviettes hygiéniques. C’est l’une des conséquences du Brexit au Royaume-Uni.

La fin de la taxe Tampon au Royaume-Uni


C’est l’une des conséquences du Brexit. La taxe Tampon, appliquée aux pays membres de l’Union Européenne et qui exige 5% de taxes sur les protections hygiéniques, ne sera plus appliquée au Royaume-Uni.


La taxe Tampon et l’Union Européenne


Je suis fier que nous tenions aujourd’hui notre promesse de supprimer la ‘taxe Tampon’”, a partagé dans le communiqué de presse Rishi Sunak, chancelier de l’Echiquier.


Louise Bourg, ancienne eurodéputée pro-indépendance, considérait en 2015 que la sortie de l’UE permettrait de se libérer au plus vite de cette taxe imposée. “Nous pourrons agir rapidement en suivant les traces du Canada et nous débarrasser de cette taxe archaïque sur les produits d'hygiène féminine”, affirmait-elle dans son discours pro-Brexit.


Laura Coyton, féministe médiatisée, est à l’origine de la pétition pour la disparition de la taxe. Elle fait part de sa joie : “C'est le résultat non seulement de ma pétition et des 320 000 personnes qui l'ont signée, mais aussi des générations de femmes qui ont fait campagne avant moi pour faire de ce changement une réalité”.


Cependant, Laura Coyton évoque aussi les limites de cette avancée. Elle explique : “L'UE a en fait essayé de faire avancer sa propre législation qui aurait permis à tout pays membre de supprimer la taxe sur les tampons s'il le souhaite. Et si nous étions restés dans l'UE, nous aurions pu être le fer de lance de ce mouvement.


Lutter contre la précarité menstruelle


La jeune femme souhaiterait que le gouvernement aille plus loin dans sa politique de tarification des protections hygiéniques. “Nous devons mettre fin à la stigmatisation et à la pauvreté des périodes de menstruations”, affirme Laura Coyton.


Plan International UK a constaté que 30 % des filles n'ont pas eu accès aux protections périodiques dont elles ont besoin pendant toute la durée de la pandémie. Et avant cela, une autre organisation caritative, Freedom for Girls, a découvert qu'une fille sur dix manquait l'école chaque mois parce qu'elle n'avait pas accès aux protections périodiques”, rappelle l’activitste féministe.


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