L'Amazonie part en fumée comme l'été dernier

Pendant ce temps-là, l'Amazonie part en fumée comme l'été dernier. Mais cette année, le reste du monde semble regarder ailleurs…

L’Amazonie continue de brûler


Cet été, l’Amazonie brûle encore. Ce phénomène est également survenu l’année dernière. Mais cette fois, le monde a d’autres préoccupations.


La forêt amazonienne part (toujours) en fumée. En juillet, les incendies en Amazonie ont augmenté de 28 % par rapport à 2019. Ces données proviennent de l’Institut national de recherches spatiales. Elle mesure les pertes de la forêt au Brésil par satellite.


À l’origine, des pratiques illégales


Depuis plusieurs années, des départs de feux se déclenchent dans l’Amazonie de juin à septembre. La majorité de ces incendies seraient d’origine humaine. Selon les défenseurs de l’environnement, le but de ces personnes est de défricher des terres au profit de l’agriculture ou de l’exploitation minière. Pourtant, ces pratiques sont interdites au Brésil.


« Il peut y avoir des exceptions, mais quand il y a des exceptions, il faut avoir un papier, une autorisation. On peut être sujet à des contrôles de la part du gouvernement brésilien. Donc c’est illégal dans l’immense majorité. Le problème, c’est qu’il y a une impunité totale », explique Cécile Leuba, chargée de campagne « Forêts » pour Greenpeace.


L’appel à l’aide


« On s’en souvient l’année dernière, Emmanuel Macron s’était fortement exposé sur le sujet des incendies. Il avait pris la parole au G7 et avait même déclaré que la France avait une part de complicité dans les incendies et dans la déforestation en Amazonie », se souvient Cécilia Leuba. Cette année, c’est silence radio, dénonce l’organisme. Alors le 24 août dernier, 24 ONG présentes en France publient une tribune. Elles demandent l’action du gouvernement et des entreprises françaises en faveur de l’Amazonie.


« La France importe des matières premières agricoles d’Amazonie qui, potentiellement, contribuent à la déforestation. Malgré ses engagements, le gouvernement ne fait absolument rien pour vérifier si nos importations sont liées ou non à la déforestation », précise-t-elle. Quant au président brésilien, Jair Bolsonaro, il est persuadé que l’affirmation selon laquelle « l’Amazonie brûle » est un mensonge. 


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Brut.