Le bassin méditerranéen se réchauffe plus vite que le reste du globe

La Méditerranée et ses côtes font partie des zones les plus touchées par le réchauffement climatique. Inondations, faune et flore menacées, canicules… Voilà pourquoi la situation est inquiétante.

Le bassin méditerranéen est aux premières loges du réchauffement climatique...


La zone fait partie des plus touchées par l'augmentation des températures. Selon Wolfgang Cramer (Directeur de recherches à l'IMBE), la température moyenne annuelle dans le bassin méditerranéen a déjà augmenté de 1,4 °C par rapport aux températures préindustrielles, contre 1,1°C en moyenne à l’échelle du globe.


D'autres régions connaissent ce réchauffement plus important, comme la Californie ou l'Afrique du Sud. Mais le bassin méditerranéen, avec sa mer semi-fermée, est particulièrement fragile. Dans cette zone, la biodiversité marine a une importance capitale pour les cultures et industries locales, notamment celle de la pêche.


Un réchauffement des océans amène une perte de biodiversité : corail rouge, éponges, mérous, murènes… Mais cela concerne aussi la posidonie, une plante aquatique qui forme l'écosystème majeur de la Méditerranée, absolument indispensable à la vie.


À terre aussi la situation est inquiétante. D'abord avec les inondations côtières, qui vont augmenter comme ailleurs à cause de la fonte des calottes glacières. Mais ce phénomène risque d'être particulièrement fort dans le bassin méditerranéen à cause de son aspect fermé.


Ensuite, il y a l'augmentation des canicules, qui présente des risques importants pour les cultures mais aussi pour les personnes. D'ici fin 2019, un rapport du réseau MEDECC sera publié afin d'évaluer l'ensemble des risques climatiques que risque de connaître le bassin méditerranéen. Un de ses buts : offrir un éclairage sur les pays les plus vulnérables.


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