Rapport du GIEC : les océans en danger

Le dernier rapport du GIEC est sorti et c'est pas glorieux. Mais il reste quand même un peu d'espoir pour la planète. Explications. Avec MonacoNow_FR

Réchauffement climatique : le GIEC sort un rapport inquiétant sur la santé des océans et la cryosphère


À l’occasion de la sortie du dernier rapport du GIEC sur les océans et les glaces, Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, informe sur les mesures radicales à prendre afin de sauver la planète bleue.


Le 25 septembre 2019, le GIEC sonne l’alarme sur la santé des océans suite à la sortie de son rapport. Depuis 1970, l’océan a absorbé 90 % de la chaleur de la Terre.


L’océan est essentiel pour la Terre et son réchauffement n’est pas sans conséquences. Les évolutions à venir « suggèrent une baisse de ce qu'on appelle la productivité primaire dans les océans et une baisse de potentiel pour les pêches », explique Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Group n°1 du GIEC.


Des conséquences sont dès à présent visibles comme le phénomène de blanchiment des coraux. « On s'attend à une dégradation très sévère de 70 à 90 % des coraux tropicaux si le réchauffement planétaire atteint 1 °C et demi. Cela risque d'arriver entre 2030 et 2050 », explique Valérie Masson-Delmotte.


Le rapport se penche également sur la condition de la cryosphère, c’est-à-dire des surfaces gelées comme les glaciers, la banquise ou le permafrost. Le rapport du GIEC informe qu’au rythme actuel des émissions de CO2, l’Europe centrale, le nord des Andes et l’Asie du Nord, pourraient perdre 80 % de leur masse glaciaire.


Le rapport est clair : il faut agir dès à présent en terme d'émissions de gaz à effet de serre. « Plus on réduit les émissions de gaz à effet de serre vite, plus on gagne du temps pour les risques, plus on se donne de la marge de manœuvre pour s'adapter à des changements plus graduels et qui se stabiliseraient », conclut Valérie Masson-Delmotte.


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