Gestes écocitoyens : limiter le gaspillage alimentaire

On jette un tiers de la nourriture qu'on produit dans le monde. Mais comment limiter ce gaspillage alimentaire ? Épisode 10 de notre série sur les gestes éco-citoyens, avec Julien Vidal de Ca Commence Par Moi.

Comment limiter le gaspillage alimentaire


Un tiers de la nourriture produite dans le monde finit à la poubelle. Comment peut-on limiter ce gaspillage alimentaire ? Épisode 10 de notre série sur les gestes éco-citoyens, avec Julien Vidal de Ça Commence Par Moi.


Si le gaspillage alimentaire était un pays, ça serait le 3eme émetteur de CO2 au monde, derrière la Chine et les États-Unis. La raison : on jette un tiers de la nourriture produite dans le monde. Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi », conseille d’abord de prendre le temps de penser aux recettes que l’on veut faire avant de faire ses courses. Cela permet d’acheter « seulement ce dont vous avez besoin ».


La plupart des légumes peuvent être cuisinés avec la peau. On peut également réutiliser les épluchures : « Le coup classique, avec des épluchures de pommes de terre, on peut faire des chips » propose Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi ». Les fanes de carottes peuvent aussi servir à faire du pesto, et, « un peu plus surprenant, on peut garder la peau d'une pastèque et en faire des pickles » lance Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi ».


Faire la différence entre les dates de consommation


« Un autre geste clé, c'est de bien faire la différence entre la DLC et la DDM » ajoute Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi ». La DDM, c’est la date de durabilité minimale, c’est lorsqu’il y a marqué « à consommer de préférence avant le ». La DLC est la date limite de consommation, précisée par la mention « à consommer jusqu’à ». Cette date est importante à respecter, car l’aliment peut devenir dangereux à consommer et causer une intoxication par exemple. En revanche, la DDM indique simplement que l’aliment n’aura plus les qualités nutritionnelles optimales s’il est consommé après la date. Le seul risque est donc de perdre en goût et en nutriments.


« Si on sait qu'on a de la nourriture qu'on ne va pas consommer, on peut la donner » poursuit Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi ». Ces aliments peuvent être déposés dans un frigo solidaire. « Tout le monde peut y accéder, déposer de la nourriture et en reprendre, et puis il y en a de plus en plus partout en France » précise Julien Vidal, auteur du livre « Ça Commence Par Moi ». Enfin, au restaurant, si on n’arrive pas à finir son plat, mieux vaut demander à récupérer ses restes avec un doggy bag plutôt que de le laisser finir à la poubelle.


Lutter contre le gaspillage alimentaire chez les commerçants


Diverses applications « comme Too Good To Go, Linkee ou encore Phenix » permettent de récupérer les invendus. Il existe également des associations qui les récupèrent pour les redistribuer aux personnes dans le besoin. C’est par exemple le cas du Chaînon Manquant. L’association Le Chaînon Manquant récupère en moyenne, 70 kilos par collecte dans les grandes surfaces. Mais Le Chaînon Manquant c’est aussi un centre d'hébergement et de réinsertion sociale. Leur but : « Donner aux personnes un logement provisoire et un retour vers l’autonomie » explique Eloi Simonet, coordinateur du Chaînon Manquant.


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