L'Égypte veut interdire les balades à dos de chameaux, chevaux et ânes autour des pyramides de Gizeh

⚠️ Attention : ces images peuvent choquer. Pendant ce temps-là en Égypte, face à ces images d'animaux battus, amaigris et épuisés, le gouvernement a annoncé vouloir bannir les balades à dos de chameaux, chevaux, ânes et mulets sur le site des pyramides de Gizeh.

Égypte : vers la fin des balades en chameaux ?


Les balades à dos de chameaux, de chevaux, d’ânes et de mulets pourraient être interdites sur le site des pyramides de Gizeh, en Égypte. L’état de ces animaux est particulièrement préoccupant.


Le gouvernement égyptien a fait part de sa volonté de bannir les balades à dos de chameaux, de chevaux, d’ânes et de mulets. Ces activités ont lieu autour des pyramides de Gizeh, et les touristes en raffolent. Cette annonce entre dans le cadre d’un projet visant à l’amélioration des infrastructures touristiques du site. C’est l’entreprise Orascom qui s’en charge.


Des voitures électriques à la place des animaux


Orascom veut limiter l’activité du transport de touristes à dos d’animaux. Naguib Sawiris, le directeur général de la société, a déclaré : « Nous essaierons autant que possible d’éviter toute interaction financière entre les loueurs de chameaux et de chevaux et les touristes. Les touristes auront leur billet électronique, déjà payé, et l’entreprise compensera financièrement les loueurs afin qu’il n’y ait aucune interaction entre eux et les touristes »


La société prévoit de remplacer le transport à dos d’animaux par des bus et des voitures électriques. Les loueurs d’animaux, eux, seront limités aux environs des sites archéologiques. Ils devraient aussi recevoir une formation et une licence de la part d’Orascom.


Les pratiques dénoncées par PETA


Cette décision du gouvernement survient après une enquête d’un an menée par l’association PETA Asia. Elle dénonce les conditions de vie abominables de certains de ces animaux. Les chevaux et les chameaux sont forcés à transporter des touristes autour des pyramides de Gizeh et d’autres zones historiques du pays.


« Ils les transportent sur leur dos ou en carriole, dans une chaleur intense, sans ombre, eau ou nourriture », décrit Nirali Shah, coordinatrice média à PETA Asia. Elle poursuit : « Notre enquête a aussi révélé qu’au marché aux chameaux de Birquash, les animaux sont frappés à la tête à coup de bâton jusqu’au sang, avant d’être vendus à l’industrie égyptienne. » Quand les chameaux deviennent trop faibles pour le transport, ils finissent généralement dans les abattoirs.


L’association PETA espère que cette décision encouragera d’autres gouvernements à prendre des mesures similaires. Ces pratiques sont encore courantes à Pétra, en Jordanie, ou à Santorin, en Grèce.


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