Une vie : Amélie Mauresmo

Elle est l'une des deux seules joueuses françaises à avoir remporté l'Open d'Australie. Elle a été la première sportive française à faire son coming-out. Elle est devenue, en 2022, la première directrice de Roland-Garros. Retour sur le parcours de la joueuse de tennis, Amélie Mauresmo.

Amélie Mauresmo commence le tennis à 4 ans

Amélie Mauresmo est une figure emblématique du tennis français, dont la carrière a été marquée par de nombreuses réalisations remarquables. Elle est également reconnue sur la scène internationale, en remportant de nombreux matchs à l'étranger face à des joueuses françaises ou internationales. Elle a participé aux plus grandes compétitions  en France et à l'étranger. Née le 5 juillet 1979, elle a connu un parcours exceptionnel sur le circuit mondial. Un revers à une main redoutable, première française numéro 1 mondial, un jeu technique complet : c’est Amélie Mauresmo. L'année 2022, elle est la première directrice de la compétition de tennis, Roland-Garros, après avoir commenté les sessions de soirées sur Prime Video en 2021. Elle commence le tennis à l’âge de 4 ans, inspirée par la victoire d'un match en 1983 de Yannick Noah à Roland-Garros. Un tournoi très symbolique pour elle. 

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Roland-Garros c’est aussi le premier tournoi junior remporté par Amélie en 1996, à l’âge de 16 ans. Quelques semaines plus tard, Amélie triomphe à Wimbledon et devient numéro 1 mondial junior. À 18 ans, la Française se fait remarquer sur le circuit professionnel et  décroche ses premières victoires. Berlin, Paris, Open d’Australie... Amélie Mauresmo a fait sa première apparition en finale d'un tournoi du Grand Chelem en 1999, lorsqu'elle a atteint la finale de l'Open d'Australie. Elle atteint les finales mais ne décroche pas encore de titres au Grand Chelem. Malheureusement, elle s'est inclinée face à la joueuse allemande Martina Hingis. Cette performance a été le point de départ d'une carrière qui allait marquer l'histoire du tennis français. En 2003, la sportive joue un rôle central dans la victoire de l’équipe de France à la Fed Cup. 

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C’est l’une des premières sportives françaises à révéler son homosexualité

À 19 ans, Amélie Mauresmo devient la première sportive française à faire son coming-out et ouvre la voie sur un sujet encore tabou dans le sport. Elle partage alors sa vie avec sa compagne, Sylvie Bourdon. Le couple se sépare en 2000. La sportive rencontre sa nouvelle compagne, Pascale Arribe. Le 13 septembre 2004, Amélie a 25 ans et devient la première Française numéro 1 mondial de l’ère moderne, depuis Suzanne Lenglen au début du 20ème siècle. La même année, elle décroche la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney et la médaille d’argent aux Jeux olympiques d’Athènes. À 27 ans, elle enchaîne 15 victoires consécutives et obtient son premier sacre en Grand Chelem à l’Open d’Australie. 

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Quelques mois plus tard, Amélie Mauresmo remporte son second titre en Grand Chelem au plus ancien des tournois de tennis, qui se tient dans la banlieue de Londres : Wimbledon, confirmant sa place parmi les meilleures joueuses au monde. Elle est devenue la première française depuis Mary Pierce à remporter le tournoi sur gazon londonien. En 2006, Amélie Mauresmo réalise une série d’exploits mémorables. Ces victoires sont notamment saluées par le public français. Elle remporte son premier grand chelem en Australie. Ses performances exceptionnelles la propulsent au numéro un mondial dans le classement WTA. Cette victoire, marquante pour la championne, est éclipsée médiatiquement par la qualification des Bleus à la finale du Mondial de foot 2006. 81 ans après le sacre de Suzanne Lenglen, Amélie est alors numéro 1 mondial pour la deuxième fois. Arrivée au plus haut niveau, les doutes et blessures s’enchaînent entre 2007 et 2009 et la Française prépare progressivement sa retraite après 25 titres en carrière.

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A 30 ans, Amélie Mauresmo prend sa retraite sportive

Le 3 décembre 2009, Amélie Mauresmo annonce la fin de sa carrière à l’âge de 30 ans devant la presse. À 33 ans, elle devient capitaine de l’équipe de France. ​​En juillet 2013, Amélie Mauresmo épaule Marion Bartoli durant le tournoi de Wimbledon, que la Française remporte. En juin 2014, à 35 ans, elle devient la première entraîneuse d’un joueur du grand Chelem : le champion de tennis écossais, Andy Murray. Pendant deux ans, elle développe le jeu du  numéro 3 mondial, notamment sur terre battue. Elle l’accompagne jusqu'à sa défaite aux Masters de Madrid contre Novak Djokovic en 2016. En 2019, elle retrouve le Serbe en demi-finale de l’Open d’Australie où elle coache Lucas Pouille. Marquée par des blessures et la crise sanitaire, leur collaboration s’arrête en 2020.

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Amélie continue sa carrière comme consultante pour des chaînes de sport et commente en 2021 les sessions de soirées de Roland-Garros. Ces matchs, diffusés à partir de 21h sur Prime Video, mettent à l’honneur les grandes affiches féminines et masculines du tournoi.

 

Outre ses réalisations sur le circuit, Amélie Mauresmo a en effet été également connue pour sa vie personnelle. Elle est l'une des rares joueuses de tennis à avoir fait son coming-out en tant que femme homosexuelle, contribuant ainsi à promouvoir la diversité et l'inclusion dans le sport. Elle a deux enfants. L'année 2015, elle donne naissance à son fils, Aaron, dont elle dévoile le visage seulement sept ans plus tard sur le réseau social Instagram. Elle est également la mère d’une petite fille, Alya. Elle partage sa vie avec la même femme depuis plus de vingt ans. Pascale Arribe, qui est également une ancienne joueuse professionnelle de tennis. 

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Au cours de sa carrière, Amélie Mauresmo a remporté un total de 25 titres en simple sur le circuit WTA et a atteint la première place mondiale dans le classement. Sa présence sur les courts de tennis a été saluée par les fans du monde entier, et elle a été une source d'inspiration pour de nombreuses jeunes joueuses aspirantes. Amélie Mauresmo a joué un rôle majeur dans l'histoire du tennis français et a laissé une empreinte indélébile dans le monde du sport. Sa victoire en finale de la compétition de Roland Garros et de Wimbledon resteront à jamais gravées dans la mémoire des amateurs de tennis, faisant d'elle une championne incontestée de la discipline. En 1996, elle est sacrée championne du monde de tennis junior à Roland Garros. 

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