Un jour avec Lous and the Yakuza à Bruxelles

"Quand je pense à où j'en étais… Maintenant, j'ai une petite maison et une bibliothèque, j'ai l'impression que c'est le plus gros win de ma vie." Un jour à Bruxelles avec la chanteuse Lous and the Yakuza.

“Quand je vois où j’en suis aujourd'hui, je me fais un petit high-five”


“J’ai grandi. Je pense qu’il y a une évolution artistique. J’ai osé encore plus me livrer et avec un peu plus d’émotion que dans le premier album.” La chanteuse belge Lous and the Yakuza vient de sortir son deuxième album Iota. De nouvelles compositions qui semblent plus personnelles pour elle, comparées à son précédent titre Gore, “très factuel”. “ Je parle d’amour, de plusieurs formes d’amour, et de ce qu’il en reste, surtout. Parce qu’un iota, comme le dit bien l’expression, quand on dit ‘ne bouge pas d’un iota’, ça veut dire ‘ne bouge pas’. Et un iota, c’est une quantité infime, c’est un tout petit peu. C’est une métaphore que j’ai utilisée pour exprimer le reste, ce qu’il reste de toutes les histoires d’amour que j’ai vécues, à travers un fragment d’une histoire. Parce qu’à chaque fois qu’on écoute un morceau, c’est jamais vraiment l'entièreté de l’histoire, tu vas avoir un petit bout, un fragment… un iota”, explique la jeune femme.

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De sa première scène à son café


À l’occasion, Lous and the Yakuza, origine de Belgique, présente à Brut ses endroits préférés dans sa ville, Bruxelles. Premier arrêt: la salle de l’Orangerie. “C’est ici que j’ai fait le premier concert de ma tournée en Belgique. Toute première scène belge après la sortie de mon album”, se rappelle-t-elle. “J’étais extrêmement stressée. Je revois même le stress. Et là, par exemple, quand je suis sur scène, j’ai envie de chanter. Dès que je suis dans une salle, j’ai envie de faire un concert.”

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Ensuite, elle se rend au Flora, son café préféré, sur le parvis de Saint-Gilles. “C’est l’endroit le plus paisible dans lequel je viens squatter. Je viens écrire dans mon petit carnet des pensées, et le carnet des pensées, c’est vraiment quand j’ai des pensées fortes ou des pensées intrusives, mais c’est très souvent des pensées philosophiques. C’est vraiment la philosophie. Moi, si je peux me questionner du matin au soir sur ‘Qui suis-je ? Où vais-je ?’, je ferais ça pendant des heures.”

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“J’ai rêvé de ma petite bibliothèque”


“Je me souviens qu’à l’époque où, j’étais brisée de l’intérieur, j’étais pleine de colère, tellement triste. Tout me faisait mal, et j’avais l’impression que le ciel m’avait abandonnée. Et maintenant, quand je me dis ‘j’ai une petite maison et j’ai une bibliothèque’, j’ai l’impression que c’est le plus gros win de ma vie. C’était mon rêve, vraiment, de petite fille. C’était ça. Et des fois, quand je vois où j’en suis dans la vie, je me fais un petit high-five. Je me dis: waouh, tu n’avais rien du tout”, se souvient la jeune femme.

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Dernier endroit à visiter, cette fois-ci chez elle. “Je vais vous présenter maintenant une petite pièce, qui est ma pièce préférée, qui me tient le plus à cœur, dont j’ai rêvé toute ma vie, et c’est ma petite bibliothèque. Modeste, mais petite bibliothèque. (…) C’est une pièce très calme, en fait, de base. On est calmes. Quand j’ai emménagé, dans mon nouveau logement, j’ai décidé de faire d’une pièce une bibliothèque, et ça a toujours été mon rêve.”

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