Il rachète des forêts pour les préserver

Racheter les forêts pour les protéger, c’est le défi que s’est donné Jean-François Petit. Brut a passé une journée avec lui.

“Je crois beaucoup au poids, le poids des citoyens”


S’est posée la question : mais quelles forêts on va laisser aux générations futures, à nos descendants ? Est-ce qu’on va laisser une forêt comme celle-là, cultivée ? Ou alors, des belles forêts comme ça où s’exprime la nature dans toute sa splendeur.” Pour protéger des parcelles de forêts de toute activité humaine dans les Vosges, Jean-François Petit les rachète à différents propriétaires avec son association Libre Forêt. "Le but, c’est effectivement d’acheter des forêts, les laisser évoluer à leur rythme, sans intervention humaine. ça s’appelle de la non-gestion. Ces îlots de forêt non gérés essaiment, au-delà de ces îlots, de la biodiversité importante pour le reste des forêts.”
Le monde a perdu 178 millions d’hectares de forêt depuis 1990


En France, il est possible d’acheter des parcelles de forêt auprès de notaires ou d’agences immobilières spécialisées. Les ventes annuelles dans le pays représentent un peu plus de 1 % de la surface totale forestière privée. En moyenne, un hectare coûte 4190 €. D’autres associations font des projets similaires, notamment dans les Pyrénées. Dans les parcs nationaux, 1,4 % des surfaces forestières ont volontairement été laissées en libre évolution en métropole. Dans les parcs ultramarins, c’est 58 %. “Si vous avez une masse considérable de personnes qui pensent la même chose, qui font la même chose, qui agissent de la même façon, eh bien effectivement, il peut y avoir un basculement dans la société et du monde”.
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