À 11 ans, Mathieu se bat pour sauver les abeilles

À Pégomas, dans les Alpes-Maritimes, Mathieu a seulement 11 ans et se bat pour sauver les abeilles : entre 25 et 30 % disparaissent chaque année en France.

Le combat de Mathieu, 11 ans, pour protéger les abeilles


Il s’est pris de passion pour les abeilles en regardant des vidéos sur Internet. Il a aujourd’hui plusieurs ruches dans sa région.


Mathieu, a 11 ans, et il est en cinquième à Pégomas, en région PACA. Ce jeune apiculteur s’est pris de passion pour les abeilles en regardant des vidéos sur Internet. Aujourd’hui, il a décidé d’aider, à son échelle, à sauver ces insectes. Mathieu a été formé par un apiculteur. Il a plusieurs ruches dans sa région, qu’il a pu installer grâce au soutien de sa mairie. Le petit garçon s’apprête d’ailleurs à sortir ses premiers pots de miel, mais il ne souhaite pas en faire son métier.


Chaque année, les abeilles accusent des pertes de 25 à 30 % en France


Même à son jeune âge, Mathieu réalise que les années passent et que le constat reste le même : la mortalité des abeilles est en hausse. Chaque année, les abeilles accusent des pertes de 25 à 30 % en France. En cause, explique Mathieu, quatre facteurs majeurs. L’utilisation d’engrais et de pesticides, d’abord, comme les néonicotinoïdes qui désorientent les insectes en agissant sur leur système nerveux.


Les périodes caniculaires et le réchauffement climatique ensuite, les parasites qui transmettent des maladies aux abeilles, et, enfin, des espèces comme le frelon asiatique, arrivé en France en 2005 et qui se nourrit des abeilles. Mathieu affirme avoir déjà perdu trois ruches à cause du frelon asiatique.


Les abeilles contribuent à 75 % de la production alimentaire mondiale


« Ils attendent les abeilles qui rentrent dans la ruche et ils les mangent. Quand ils les mangent, les abeilles sont très stressées. Comme elles sont stressées, elles préfèrent rester à l’intérieur de la ruche, elles ne sortent pas, et la reine sent le stress, elle arrête de pondre. Là elle ne pond pas, les populations commencent à diminuer », détaille Volkan Tanaci, apiculteur urbain aux Grands Voisins à Paris.


D’après Greenpeace, les abeilles contribuent à 75 % de la production alimentaire mondiale grâce à la pollinisation. Il faudrait environ 13 millions de ruches supplémentaires en Europe pour endiguer le déclin sur le continent.


Ma liste

list-iconAjouter à ma liste
avatar
Brut.