En Iran, les exécutions continuent avec les manifestations

Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini ont été reconnus coupables du meurtre d'un paramilitaire lors des manifestations qui secouent le pays depuis mi-septembre, suite à la mort de Mahsa Amini.

Des exécutions “révoltantes” 

 

En Iran deux hommes ont été exécutés samedi 16 janvier, en lien avec les manifestations qui secouent le pays depuis la mort de Mahsa Amini. Mohammad Mehid Karami Seyed Mohammad Hosseini ont été reconnus coupables du meurtre d'un paramilitaire lors des manifestations qui secouent le pays depuis mi-septembre. Les deux hommes ont été accusés d'avoir tué Rouhollah Ajamian le 3 novembre 2022 à Karaj, un membre de la milice des bassidji, une organisation liée aux gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran.

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La Cour suprême a confirmé leur peine le 3 janvier. Des exécutions qui ont suscité un tollé à l’international. Plusieurs autorités ont réagi. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des exécutions “révoltantes”, l'Union européenne a appelé “nouvelle fois les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à la pratique hautement condamnable de prononcer et d'exécuter des condamnations à mort contre des manifestants”. Depuis le début des contestations en Iran, 14 personnes ont été condamnés à mort selon un décompte de l'AFP, dont quatre ont été exécutées, deux qui ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême, six qui attendent de nouveaux procès, et deux autres qui peuvent faire appel.

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