3 espèces de poissons de retour à Paris

Après des décennies d'efforts, ils reviennent peupler les eaux de la Seine. 3 espèces de poissons de retour à Paris.

Poissons parisiens, le retour


Plusieurs espèces de poissons font leur retour dans les eaux parisiennes. Ils avaient disparu à cause de l’industrialisation et commencent à revenir, petit à petit.


Avant, on pouvait pêcher dans Paris, mais ça, c’était avant. Néanmoins, l’activité reprend, puisque quelques poissons commencent à revenir. « Avec l’industrialisation, l’eau est devenue de plus en plus polluée et il y a eu de moins en moins de poissons », explique Bill François, auteur scientifique sur le milieu marin. Depuis, trois espèces de poissons reviennent à Paris : l’alose, le silure et le brochet.


L'alose disparu de la Seine depuis 120 ans


Cette année, l’alose a fait un petit passage dans la Seine. Il s’agit d’un poisson migrateur, comme le saumon. Il vit et grandit en mer puis se reproduit en eau douce. Il avait disparu de la Seine depuis 120 ans. À cause des barrages installés sur place, il ne pouvait pas remonter pour se reproduire. Entre temps, des dispositifs ont été mis en place pour simplifier le passage de ces poissons.


Quant au silure, il vit dans un habitat très peuplé. Récemment, à Maisons-Alfort, un silure de 2,40 mètres a été pêché, puis relâché. C’est sûrement l’une des plus grosses espèces trouvées dans la Seine, selon Bill François. Ces poissons vivent une trentaine d’années et ne cessent de grandir. « Les pêcheurs sportifs se sont mis à en introduire, parce que c’est un poisson qui régule l’écosystème dans la Seine », indique l’auteur scientifique.


Enfin, il y a le brochet. De nombreux poissons de cette espèce vivent dans le canal Saint-Martin. Ils s’y reproduisent de plus en plus ces dernières années. La présence de cette espèce est un avantage, puisqu’elle protège d’autres poissons.


Les ravages de la pollution plastique


À partir des années 1980, de gros efforts d’assainissement de l’eau ont été faits à Paris. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire. Bill François parle notamment de la pollution plastique : il y en a énormément dans la Seine. « Dans l’idéal, ce qu’il faut, c’est ne pas consommer de plastique, parce que ça finit toujours dans l’eau à un moment ou à un autre », affirme-t-il.


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