Dans cet hôpital, ces bénévoles soignent les animaux sauvages blessés

À l’hôpital de la faune sauvage, ces bénévoles soignent les animaux blessés ou malades avant de les relâcher dans la nature. Pendant ce temps-là, dans les Cévennes...

Un hôpital vétérinaire pour animaux sauvages


Marie-Pierre Puech est vétérinaire. Sur son terrain à Laroque, elle soigne des animaux sauvages avant de les relâcher dans la nature, dans les Cévennes. Brut est allé voir.


Soin et sensibilisation


Dans cet hôpital, on soigne des animaux sauvages, malades ou blessés, comme un renard, dont une pâte a été broyée par un piège de chasseur. “Ça fait 13 ans, 14 ans que je fais cet hôpital, mais ça fait plus de 40 ans que je travaille en prévention. Prévention des risques, sensibilisation, formation, éducation avec les paysans et avec les gens. Et là, quand tu relâches un animal, il faut qu’au relâché les gens soient tellement sensibilisés qu’à partir de là on arrive à augmenter le cercle des éveillés, autour de nous, de la biodiversité”, explique Marie-Pierre Puech.


Depuis 2008, avec ses bénévoles et ses stagiaires vétérinaires, Marie-Pierre soigne jusqu’à 3400 animaux par an. “On est un des rares centres de soins qui jouons la bienveillance, et qui accepte y compris les pigeons des villes, donc on s'épuise un peu. Cette année, on a eu une quantité anormale de tirs, que ce soit sur un héron, ou sur trois buses”, constate-t-elle.


Lutter pour un changement


Pour Marie-Pierre, ce lieu est aussi un centre de formation et de transmission pour jeunes vétérinaires. Elle en accueille jusqu’à 18 par an. “C’est une aventure qui a du sens”, sourit-elle. Elle conclut : “On est en train de faire bouger des choses capitales. L’humain se doit de devenir plus humain avec l’animal.


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Brut.