7 questions très simples sur l'asexualité

Ne ressentir aucune attirance sexuelle pour qui que ce soit, c'est possible. 7 questions très simples sur l'asexualité.

7 questions que l’on se pose sur l’asexualité


Sur Tik-Tok, Anna évoque le sujet de l’asexualité, son orientation sexuelle. Pour Brut, elle répond aux questions les plus fréquemment posées, sans tabou.


L’asexualité, c’est quoi ?


C’est une orientation comme les autres”, précise Anna. L’asexualité désigne le fait de ne pas ressentir d’attirance pour quiconque.


Et du coup, les asexuels ont une vie sexuelle ?


Selon Anna, cela dépend des individus. Certains souhaite avoir des rapports pour l'expérience physique, ou aiment l’idée de passer ces moments avec quelqu’un. D’autres sont indifférents à l’idée d’avoir un rapport sexuel ou non, et enfin certains asexuels sont repoussés par l’acte sexuel ou les organes génitaux.
Anna explique qu’en dehors de la question du désir, il y a un facteur purement mécanique : “Le corps peut tout à fait répondre aux stimulis qu’on lui donne, par le toucher, par la caresse et de ce fait, ce plaisir-là peut être appréciable, ou pas.


C’est un choix ?


Ce n’est ni un choix ni une phase. Au même titre que quelqu’un d’homosexuel ne choisit pas d’être homo, eh bien nous ne choisissons pas pas non plus d’être asexuels”, répond Anna.


On peut avoir des enfants ?


"On peut avoir des enfants parce qu’on a envie de fonder une famille, parce que ce sont des choses qui nous importent", explique la jeune femme. En ce qui concerne les asexuels repoussés par l’idée de l’acte sexuel, ils peuvent se tourner vers d’autres méthodes telle que la PMA pour concevoir, car le rapport physique de reproduction les dérange.


C’est difficile à assumer ?


Anna explique qu’il peut être compliqué de grandir dans une société “ultra-sexuelle” et “hétéronormée”. Lorsque l’entourage raconte des expériences vécues, les personnes asexuelles peuvent se sentir à part. Elle se souvient : "Comme ça a pu m’arriver, on peut se retrouver à avoir des rapports pour ressembler aux autres, sous la pression ou simplement en se disant : ‘Ce que je ressens, c’est pas normal donc pourquoi est-ce qu’il ne faudrait pas juste que je saute à l’eau ?’”


Ça sert à quoi de se définir asexuel ?


Pour Anna, il est important de réussir à se dire : “Ce que je suis porte un nom donc ce que je suis est légitime, j’ai le droit d’être comme je suis, ce n’est pas une maladie, je n’ai pas à en guérir, je peux être heureux comme ça et surtout, avant toute chose, je ne suis pas seule. Elle raconte ne pas s’être sentie concernée par les témoignages des personnes asexuelles pendant une période, car elle avait des rapports, même si ils ne lui convenaient pas réellement. Puis, elle comprend que l'asexualité est son orientation sexuelle, et cette découverte l’apaise. “Je n’avais plus besoin de chercher à avoir du désir (…) Je peux profiter de ce que je suis, de ce que j’aime.


Elle conclut : "Je pense qu’il est aujourd’hui très important de montrer que d’autres chemins sont possibles, qu’on peut tout à fait être heureux sans avoir de désir et qu’on peut ne pas avoir de désirs mais avoir des relations, ou pas. Et tout simplement que cela ne regarde que vous."


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