Une vie : Dubaï

C’est la ville préférée des influenceurs et des millionnaires du monde entier... Pourtant, à la place de ce temple du luxe, il n'y avait au début qu'un village de pêcheurs. Voici l’histoire de Dubaï.

Une vie : Dubaï


C’est devenu la destination préférée des influenceurs. C’est le temple du faste et du luxe.C’est la ville la plus peuplée des Émirats Arabes Unis, avec les plus hauts gratte-ciels du monde, voici l'histoire de Dubaï"


Le pétrole et le développement fulgurant de Dubaï


Tout commence au 18ème siècle. La ville est alors un carrefour pour les commerçants entre l’Est et l’Ouest.


En 1892, pour assurer la sécurité de leur ville, les Al Maktoum, puissance famille de la région, signent un accord de protectorat avec l’Empire britannique.


En 1901, Dubaï annonce que les commerçants passant par la ville n’auront pas à payer de taxes.


À partir de 1958, après la découverte de gisements pétroliers dans la région, le développement de la ville s’accélère.


En 1959, le check Rachid Al Maktoum lance de nombreux projets de construction à Dubaï. “C’est le pari du cheikh Rachid d’utiliser la rente pétrolière, non pas pour mener un train de vie luxueux mais pour investir le rendement du pétrole dans le développement de la ville. Cette épopée pétrolière a servi de tremplin à la modernisation de la ville, notamment du port Jebel Ali, aujourd’hui le premier port du Moyen-Orient”, précise l'historien William Guéraiche.


Entre 1968 et 1975, la population de Dubaï augmente de 300%.


En 1971, Dubaï obtient son indépendance et rejoint les Emirats Arabes Unis.


En 1985, la ville crée sa première zone de libre-échange. Aujourd’hui, 30 zones de libre-échange ont été créées. Dubaï devient un chantier géant de construction pour les architectes du monde entier.


La puissance du secteur touristique


Avantages fiscaux, climat chaud, style de vie luxueux, voilà les raisons de l’attractivité de la ville. En 2018, Dubaï est la 4ème ville la plus visitée du monde, avec 16 millions de visiteurs par an. En 2020, 86% de la population est étrangère, et le secteur du tourisme contribue à plus de 32% du PIB.


Cependant, le développement de l’industrie du tourisme repose sur le système de la kafala, un système de tutorat obligatoire pour les travailleurs étrangers. Les employeurs deviennent responsables de leur visa et de leur statut juridique.
Un système critiqué par l’Organisation Internationale du Travail, car il entraîne des dérives, notamment pour les travailleurs les plus pauvres.


Ma liste

list-iconAjouter à ma liste
avatar
Brut.