3 moments qui ont changé la vie de Vincent Lacoste

Le film "Les Beaux Gosses", les débuts de la célébrité, la préparation de "Hippocrate" dans le milieu hospitalier… Vincent Lacoste raconte les moments qui ont changé sa vie.

Les cinq moments qui ont marqué la vie de Vincent Lacoste


L'acteur fétiche de Riad Sattouf, Christophe Honoré et Thomas Lilti raconte les trois moments les plus marquants de sa carrière. Il est à l'affiche de « Mes jours de gloire » d'Antoine de Bary, au cinéma le 26 février.


La sortie des « Beaux Gosses »


Les Beaux Gosses, en 2009, c'était mon premier film, donc ça a changé totalement ma vie. En fait, j'ai été pris par hasard dans le film. J'étais en train de manger à la cantine du collège. Une dame est arrivée et a donné des papiers à plein de gens, dont moi. J’ai été à ce casting, et j'ai été pris.


Je ne m'attendais pas du tout à faire ça de ma vie ! J’ai rencontré Riad Sattouf(target="_blank), qui a été et qui est toujours une personne extrêmement importante dans ma vie. Sans lui, je n'aurais jamais fait de cinéma. Je le remercierai toujours pour ça. Ça m'a fait découvrir ce métier que, honnêtement, je ne pensais pas être fait pour moi. Mes parents sont dans des milieux totalement autres… Je ne connaissais personne, de près ou de loin, qui faisait du cinéma. J’avais l'impression que c'était un milieu assez fermé, dans lequel il était impossible de rentrer. Je ne m'étais même pas posé la question !


D’ailleurs, je n'ai même pas été au casting, c'est un ami à moi qui y a été. Et qui a été rappelé. Moi, j'avais perdu le papier. Mon ami m'a dit : « Tu devrais y aller, elle m'a demandé pourquoi tu ne venais pas. » Je me suis dit que c’était peut-être possible. Alors j'ai redemandé le papier à mon pote. Et j'y ai été. Il y a eu cinq castings. À partir du troisième, j'ai commencé à sentir que c'était bien parti, parce qu'ils commençaient à me dire : « Tes parents, est-ce qu'ils ont un problème avec le fait qu'il y ait des branlettes dans le film, etc ? » 


Le début de la célébrité


C'est arrivé petit à petit, surtout parce que j'ai commencé à être exposé après la sortie des Beaux Gosses. Étant donné que j'étais vraiment extrêmement moche dans le film, j'avais quand même un peu honte, et surtout, la célébrité, c'étaient vraiment des gens qui passaient dans la rue et qui me faisaient : « Ouaiiis, chaussette ! Oh putain, c'est Hervé, machin… » En même temps, c'était sympa, mais bon… Les gens m'appelaient Hervé. Ça m'a un peu rendu timide avec les gens de mon âge. J’avais l'impression qu'ils me prenaient pour un énorme loser. Alors que les gens plus âgés, qui faisaient du cinéma, ils se disaient : « Ah putain, c'est le jeune des « Beaux Gosses », il est marrant ! »


La préparation de « Hippocrate »


La journée à l'hôpital de Garches pour la préparation de Hippocrate, le film de Thomas Lilti, ça m’a marqué. On a tourné pendant deux semaines. Et on a aussi tourné dans un hôpital désaffecté. Ça m'a fait prendre conscience de la façon dont fonctionnait le monde hospitalier et de la dureté du métier de médecin. Et surtout des responsabilités qu'ont des gens extrêmement jeunes, des gens de mon âge, qui se retrouvent à devoir s'occuper de services et à se confronter à des choses extrêmement dures. 


Il faut à la fois savoir directement ce qu'il se passe et être extrêmement professionnel. Mon personnage dans le film Hippocrate, c’est un interne mis face à des responsabilité énormes alors qu'il n’a même pas 25 ans. J'ai rencontré des gens qui vivent pour aider les patients, les soigner… C'est un métier incroyable.


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Brut.