Comment l'agriculture française doit s'adapter aux sécheresses

À cause des sécheresses observées, les agriculteurs font face à une diminution drastique de leur rendement. Voici les solutions.

“On a moins 50 % de rendement minimum”


La feuille est complètement sèche. Elle se craque sous mes doigts. Le maïs, il est vraiment très bas. Normalement, on devrait avoir une hauteur double, ça devrait me dépasser.” Dans les champs du Sud-Ouest, certains agriculteurs sont obligés de tourner vers d’autres cultures en raison des épisodes de sécheresse observés au cours de l’année. Pour Serge Zaka, docteur en agroclimatologie chez ITK, la question de l’eau est “vraiment au cœur des préoccupations”. “On est à la fois dans une région qui est touristique et une région qui est agricole, et dans les années à venir, on s’attend à une multiplication par 2, voire par 3.
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À cause des sécheresses, les agriculteurs estiment avoir perdu environ 50% de leur rendement annuel. Pour Serge Zaka, il est fondamental de trouver dès à présent des solutions, comme des “variétés plus résistantes à la sécheresse et à la canicule”, mais également de nouvelles espèces comme le “sorgho”, une céréale sans gluten. “Il y a énormément d’études qui ont été faites sur le sorgho, le maïs, le blé, les principales céréales cultivées dans le monde avec le riz et l’orge et ils ont montré que le sorgho a une température optimale de croissance autour de 35 °C. Pour le maïs, c’est plutôt 31 °C et pour le blé, c’est plutôt 27 °C, donc on voit déjà bien que le sorgho, il s’adapte à de très fortes températures.”
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