La France va coprésider avec l’Arabie saoudite un sommet sur l’avenir de la solution à deux États, un projet qui propose la création de deux États distincts : Israël et la Palestine.
À cette occasion, Emmanuel Macron va annoncer la reconnaissance de l’État de Palestine par la France, comme cinq autres pays : Andorre, la Belgique, le Luxembourg, Malte et Saint-Marin.
Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont déjà officialisé cette reconnaissance dimanche 21 septembre.
À quoi ça sert de reconnaître un État de Palestine ? On vous explique.
Un acte symbolique
C’est avant tout un acte symbolique. C’est l'aboutissement d'un processus de plusieurs mois, porté par le président français Emmanuel Macron. Selon l’AFP, ce lundi, 150 pays reconnaîtront un État Palestinien.
Faire pression sur Benjamin Nétanyahou
Cette reconnaissance vise surtout à pousser Israël à mettre fin à son offensive. Pour l’Élysée, c’est une réponse à l’urgence et aux risques liés à la poursuite des combats et à la colonisation en Cisjordanie.
Pourtant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété dimanche qu'il n'y aurait pas d'État palestinien et a menacé d'étendre la colonisation en Cisjordanie.
Ouvrir la voie d'une solution à deux États avec Israël
La France reconnaît un État palestinien dans le cadre de la solution des deux États. Selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), cela s’apparente à "donner raison au Hamas". Or le Hamas ne veut pas de deux États, tout comme les suprémacistes israéliens, la branche militaire est pour un seul État, de la Méditerranée au Jourdain.
Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux Emmanuel Macron rappelle qu’il souhaite “un État de Palestine démilitarisé” et “une autorité palestinienne réinventée”.