La garde à vue de l'homme soupçonné d'avoir agressé au couteau vendredi trois femmes dans le métro parisien, les blessant légèrement, a été levée samedi soir car son état nécessitait son placement en infirmerie psychiatrique, a indiqué à l'AFP le parquet.
"La garde à vue de l'intéressé a été levée ce (samedi) soir, ayant été considérée comme incompatible avec son état de santé. Il a été conduit à l'infirmerie psychiatrique", a expliqué le parquet.
La garde à vue d'un suspect est levée pour raison psychiatrique quand un médecin, après l'avoir examiné, estime que son état n'est pas compatible avec cette mesure. Sa garde à vue peut éventuellement reprendre à un moment si un médecin l'estime compatible avec son état de santé.
Après la série d'agressions sur la ligne 3 du métro, cet homme de 25 ans avait pris la fuite.
Il a été identifié "grâce aux images de vidéosurveillance" du métro et a pu être interpellé dans le Val-d'Oise, via "la géolocalisation de son téléphone portable", avait expliqué le parquet vendredi soir.
Vol aggravé et agression sexuelle
Selon le ministère de l'Intérieur, il s'agit d'un Malien en situation irrégulière sur le territoire national.
"Déjà connu pour destruction de biens sous l'emprise de stupéfiants", il avait "été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement", selon le ministère de l'Intérieur.
Libéré en juillet, "il a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé en centre de rétention administrative", a ajouté Beauvau. "L'éloignement n'ayant pu aboutir dans le délai légal des 90 jours, faute d'obtention d'un laisser-passer consulaire en l'absence de titre d'identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence", a expliqué le ministère, précisant qu'il était "sous mandat de recherche".
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, avait appelé la semaine passée les préfets et responsables de la sécurité à "une vigilance maximale" à l'approche du Nouvel an, notamment en raison "du niveau très élevé de la menace terroriste", et demandé qu'une attention "spécifique" soi portée aux "transports en commun".








