Shein était invité à se rendre le 18 novembre devant la mission d'information sur les contrôles des produits importés en France mais a décliné.
"L'entreprise étant actuellement impliquée dans plusieurs procédures en cours, notamment judiciaires, il ne serait pas approprié de participer aux auditions de la mission parlementaire pour le moment", explique l'entreprise dans un communiqué transmis à l'AFP, se disant toutefois "pleinement disposée à reprendre les échanges dès que ces éléments auront été suffisamment clarifiés".
Shein n'a pas voulu confirmer sa présence le 26 novembre, après la nouvelle convocation des députés. En cas de refus, le groupe s'expose à une amende de 7 500 euros.
Shein, fondé en Chine mais basé à Singapour, est sous le coup de plusieurs procédures en justice en France après la découverte sur son site de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A. La plateforme a ouvert le 5 novembre son premier magasin au monde à Paris.
Statuer sur la suspension de la plateforme
Matignon, qui avait donné le 5 novembre 48 heures à Shein pour se mettre en conformité avec la loi française dans le cadre d'une procédure de la DGCCRF (Répression des fraudes), avait constaté le 7 novembre le retrait des produits illicites.
Mais Shein n'en a pas fini avec la justice : lors d'une audience au civil le 26 novembre, le juge des référés du tribunal judiciaire de Paris sera amené à statuer sur la suspension de la plateforme le temps que celle-ci démontre que l'ensemble des produits disponibles à la vente en France sont en conformité avec les lois et règlements français.
Une enquête, confiée à l'Office des mineurs, a également été ouverte le 3 novembre par le parquet de Paris, conjointement à d'autres enquêtes visant d'autres plateformes.








