Bayrou : les députés ont "13 jours" pour choisir entre "le chaos" ou "la responsabilité"

Crédit : Stephane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty Images
Les députés, amenés à voter sur la confiance au gouvernement le 8 septembre, ont "treize jours" pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou du côté de la responsabilité", a estimé mardi le Premier ministre François Bayrou dans une intervention à l'université d'été de la CFDT.
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Un peu plus tard, devant les journalistes, il a semblé penser que la décision des oppositions de ne pas lui accorder la confiance n'était pas irréversible et il les appelées à réfléchir.

À l'adresse du Parti socialiste, en particulier, il a lancé: "Je ne demande à personne de se renier, mais on peut réfléchir. On a le droit de remettre en question les réflexes spontanés qu'on peut avoir".

Dans des propos rapportés un peu plus tôt par l'Express, François Bayrou a également assuré "qu'il se battrait comme un chien" alors que la gauche et le RN ont déjà annoncé qu'ils ne lui accorderaient pas cette confiance, le condamnant à une chute quasi certaine.

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Confier les "piliers du système de protection sociale" aux partenaires sociaux

François Bayrou avait annoncé lundi qu'il engagerait la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée sur une déclaration de politique générale établissant un diagnostic de gravité de l'endettement de la France. Et si l'Assemblée lui permettait alors de poursuivre sa tâche, il lancerait les discussions sur le détail des mesures pour le budget 2026, certaines de ses propositions présentées en juillet ayant été massivement rejetées, en particulier la suppression de deux jours fériés.

Devant la CFDT et à destination notamment de la gauche, il a réaffirmé que les plus hauts revenus et "ceux qui optimisent leur fiscalité" se verraient demander un "effort spécifique" pour le budget 2026, promettant également de s'attaquer à certaines niches fiscales.
Il a également assuré vouloir refaire "pleinement et entièrement confiance aux partenaires sociaux en leur confiant la gestion des principaux piliers du système de protection sociale". Avec pour obligation d'en maintenir l'équilibre financier.

"Je ne suis pas là pour assurer ma sécurité. Je ne suis pas là pour durer. Je suis là au contraire pour qu'on s'occupe de l'essentiel", a-t-il encore déclaré, répétant que la lutte contre le surendettement était selon lui une "urgence nationale".

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