Bruno Retailleau persuadé "qu'on va gagner la guerre" contre le narcotrafic avec la nouvelle loi sur la lutte contre la criminalité organisée

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La loi prévoit notamment l'installation d'un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) à compter du 1er janvier, des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l'isolement les narcotrafiquants.
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L'ancien ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est dit mercredi persuadé "qu'on va gagner la guerre" contre le narcotrafic grâce notamment à la nouvelle loi sur la lutte contre la criminalité organisée inspirée de la législation antiterroriste.

Avec ce texte "qu'on a fait voter et qui va copier un peu ce qui fonctionnait contre le terrorisme, avec une chaîne judiciaire spécialisée, avec un état-major, avec un chef de file, on aura des résultats (...) C'est une guerre et on va la gagner", a jugé le chef des Républicains sur Europe 1/CNews.

Parquet national anticriminalité organisée

La loi prévoit notamment l'installation d'un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) à compter du 1er janvier, sur le modèle du parquet national antiterroriste et du parquet national financier.

Elle comprend aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l'isolement les narcotrafiquants.

Si le parquet national doit encore être installé le 1er janvier, "l'état major a été créé, il va regrouper les services de renseignement de quatre ministères. Ce sera une force de frappe, a-t-il estimé.

Il a renvoyé le Rassemblement national, qui juge cette loi "insuffisante", à ses "contradictions" parce que "le RN n'a pas voulu à l'Assemblée nationale permettre l'interception des messageries cryptées" qui est "capitale pour lutter contre ces grandes organisations criminelles". "Cela, je le regrette profondément", a-t-il insisté.

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