"Autant pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale, la négociation permettait qu'il y ait une adoption", a rappelé le député socialiste sur RTL à quelques heures d'un vote crucial de l'Assemblée nationale sur ce texte.
Mais pour le budget de l'État, qui n'a pas fait l'objet d'autant de tractations et qui selon lui "a été assez peu modifié, ou en tout cas pas suffisamment dans la discussion", il est "impossible de demander à une opposition de s'abstenir".
Donc "la meilleure des façons, c'est ce qui avait été fait avec le budget de François Bayrou (début 2025), c'est de procéder à son adoption par le 49.3".
"Garantir" l'avenir des Français
Les deux chambres du Parlement examinent actuellement en parallèle les deux budgets, celui de l'Etat et celui de la Sécurité sociale.
François Hollande justifie cet appel par la volonté de ne pas "empêcher la France d'avoir des dépenses publiques qui soient pour les Français une façon de garantir leur avenir" mais, précise-t-il, les électeurs "auront à délibérer en 2027" des choix budgétaires qu'ils estiment nécessaires.
Alors que le groupe socialiste à l'Assemblée devrait voter pour l'adoption définitive du budget de la Sécurité sociale mardi après-midi après avoir obtenu du gouvernement plusieurs concessions dont la suspension de la réforme des retraites, le budget de l'État est en train d'être durci par le Sénat qui doit adopter sa version le 15 décembre. Et son adoption avant la fin d'année reste toujours très incertaine.








