Le premier secrétaire du PS Olivier Faure sera notamment accompagné par Boris Vallaud, chef de file des députés, et Patrick Kanner, son homologue au Sénat.
Cette rencontre s'inscrit dans des concertations que le Premier ministre a relancées en début de semaine pour cerner les contours d'un accord qui permettrait de faire adopter les budgets dans les délais constitutionnels, c'est-à-dire avant la fin de l'année.
Le gouvernement ne renonce pas à ce stade à un vote, au moins pour le budget de la Sécurité sociale. Pour que ce budget soit adopté, il faudrait - dans l'hypothèse où les groupes de la coalition gouvernementale approuvent le texte - qu'au minimum le PS et les écologistes s'abstiennent. Ou bien que le PS vote pour.
"Réchauffer" les relations avec la droite
Sébastien Lecornu a déjà reçu jeudi après-midi le chef de file des députés Les Républicains Laurent Wauquiez et son homologue au Sénat Mathieu Darnaud. Le président du parti Bruno Retailleau, qui avait refusé d'intégrer le gouvernement, n'était pas présent.
Selon une source LR, le Premier ministre voulait "réchauffer" les relations avec la droite et s'assurer que les groupes des deux chambres étaient sur la même ligne. Ces derniers "sont en phase absolue", selon cette source.
Le chef du gouvernement en revanche n'a rien dit de ses intentions sur les budgets, d'après cette source.
Sébastien Lecornu a échangé le même jour avec le président de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) et du groupe centriste au Sénat Hervé Marseille, qui se montre très critique du chef du gouvernement et dénonce une absence de "pilotage politique" du bloc central.
Lundi, le Premier ministre avait reçu le président du groupe des députés indépendants Liot Christophe Naegelen, qui a notamment défendu les "petits retraités" en demandant une réindexation sur l'inflation des pensions en dessous de 1.800 euros.
Juste avant ce rendez-vous, Sébastien Lecornu avait annoncé qu'il recevrait à nouveau les forces politiques en proposant une nouvelle méthode consistant à faire voter les parlementaires sur plusieurs thématiques susceptibles, selon lui, de les amener à voter en faveur des budgets.








