Ce que l'on sait sur le tir d'un gendarme qui a grièvement blessé un homme armé dans le Nord

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Un homme de 68 ans, armé d'un couteau et d'un tournevis, a été grièvement blessé vendredi à Caudry (Nord) par le tir d'un gendarme qu'il aurait menacé, a-t-on appris auprès de la préfecture du Nord et du parquet de Cambrai, confirmant une information de La Voix du Nord.
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Vers 11h30, les gendarmes ont été appelés par un ouvrier qui se rendait sur son chantier affirmant "avoir été agressé sur la voie publique par un individu armé d’un couteau et d’un tournevis", a affirmé Ingrid Görgen, procureure de Cambrai, dans un communiqué. 

Une patrouille composée de quatre gendarmes est intervenue et a demandé à plusieurs reprises à l’intéressé de lâcher ses armes, a-t-elle relaté. 

Mais l’homme, qui se trouvait à une dizaine de mètres des gendarmes, s’est subitement "mis à courir dans leur direction, pointant vers eux ses armes". 

L'un des gendarmes a alors "fait feu à deux reprises sur l’individu". 

Le gendarme "choqué"

Touché au bras et à l’abdomen, il a été transporté à l’hôpital et son pronostic vital demeurait engagé vendredi soir, a indiqué le parquet.

L’homme, sans domicile fixe, vivait dans sa voiture à Caudry. Il était porteur "d’un tournevis de 27 centimètres" et "d’un couteau, de type arme de chasse, d’une longueur de 30 centimètres" et "dont la lame mesurait 14 centimètres". 

Le gendarme auteur du tir, âgé de 21 ans, a été transporté à l'hôpital, "choqué". Il n’était "ni sous l’emprise de l’alcool ni sous l’emprise de stupéfiants", a précisé la procureure. 

Une enquête pour violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte. 

Un témoin, gérant d'une entreprise ayant posé un échafaudage à Caudry, a raconté à l'AFP sous couvert d'anonymat avoir appelé les gendarmes après s'être fait menacé verbalement et "avec un couteau" par un homme "qui déambulait dans la rue en proférant des menaces".

Vers 16h, plusieurs portions de rues du centre de Caudry, bordées de maisons de briques rouges typiques du Nord, restaient entourées d'un périmètre de sécurité, des enquêteurs réalisant des constatations sur les lieux.

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