Les autorités indonésiennes enquêtent sur l’implication présumée d’un étudiant dans les explosions vendredi dans la mosquée d’un lycée de Jakarta, ayant fait près de cent blessés, a déclaré samedi le chef de la police nationale.
Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale, respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, juste avant la prière du vendredi.
Deux blessés en soins intensifs
Quatre-vingt-seize personnes ont été blessées dans l'incident, a déclaré samedi le chef de la police nationale Listyo Sigit Prabowo sur la chaîne Kompas TV, révisant le bilan initial de la police qui faisait état de 54 blessés.
La majorité des victimes sont rentrées chez elles, une fois soignées. Mais au moins 29 victimes restent hospitalisées, dont deux en soins intensifs, a-t-il précisé.
Un étudiant, parmi les blessés, est suspecté dans cette affaire et l'implication de complices n’est pas exclue, a ajouté le chef de la police, rappelant que l'enquête était toujours en cours.
"Nous recueillons des éléments de preuves", a-t-il indiqué, évoquant notamment "des traces de poudre qui auraient pu provoquer une explosion".
Les enquêteurs s’intéressent aussi à la famille et aux réseaux sociaux du suspect, a poursuivi Listyo Sigit Prabowo.
Le domicile du suspect a été perquisitionné, a déclaré à l'AFP Mayndra Eka Wardhana, porte-parole de l'unité de police antiterroriste Densus 88, ajoutant qu'ils cherchaient à déterminer le mobile de ces actes.
"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a déclaré à l'AFP vendredi Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, témoin du chaos qui a suivi les déflagrations.








