"Vingt-sept civils français se trouvant à bord de ces convois humanitaires ont été arrêtés arbitrairement par les forces armées d'occupation israéliennes et sont, à ce jour, illégalement détenus par l'Etat d'Israël", affirment Me Nino Arnaud, Elsa Marcel, Adrien Mawas et Sarah Sameur.
Les conseils demandent "la mise en oeuvre effective de la protection consulaire et diplomatique qui leur est due par l'Etat français", la "libération immédiate" de ces personnes "détenues arbitrairement par l'Etat israélien et leur retour en France", et la "poursuite et la sanction des agissements illicites commis par l'Etat d'Israël".
Ces avocats s'inquiètent "d'importants risques de mauvais traitements", ajoutant qu'il est désormais avéré que des militants ont été victimes de menaces, de violences physiques et d'humiliations, dans le cadre de simulacres de procédures contradictoires".
Les bateaux transportaient pour "110 000 dollars d'aide
Le ministère des Affaires étrangères israélien et la coalition Global Sumud Flotilla, qui coordonne cette initiative, ont tous deux annoncé cette interception mercredi matin.
Global Sumud Flotilla affirme que les bateaux transportaient pour "110 000 dollars d'aide sous la forme de médicaments, d'équipements respiratoires et de produits de nutrition destinés aux hôpitaux de Gaza qui sont à court de provisions".
Plusieurs militants d'une précédente flottille pour Gaza, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont été expulsés lundi par Israël après avoir subi selon eux de mauvais traitements après l'arraisonnement en mer de leur convoi par la marine israélienne.
Cette flottille avait pour objectif de rompre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, dévastée par la guerre, et de livrer de l'aide humanitaire au territoire palestinien. Elle était constituée d'une cinquantaine de bateaux.