Ce jeune homme de 19 ans avait affirmé lundi "avoir été agressé par plusieurs individus aux abords du musée" où il travaillait de nuit comme agent de sécurité, entraînant des recherches de la part des gendarmes, selon le parquet de Tulle.
"Les investigations réalisées ayant permis d'exclure toute agression, l'homme (a) finalement été placé en garde à vue par la brigade de recherches de Tulle pour dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative" ayant entraîné des "recherches inutiles", a expliqué dans un communiqué le procureur François Tessier, confirmant des informations du quotidien La Montagne.
Le magistrat n'a pas pas souhaité s'exprimer sur les motivations de cette "dénonciation de délit imaginaire" par le mis en cause.
Deux vols successifs
Ce dernier a été présenté mercredi au parquet dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et condamné à trois mois d'emprisonnement avec un sursis probatoire pendant deux ans.
Cette affaire fait suite à deux vols successifs survenus dans ce même musée: un braquage le 12 octobre, quatre suspects ont été mis en examen pour le vol d'environ 300 euros dans la caisse du musée et d'une montre de collection. Et, le surlendemain, un cambriolage dont le butin est estimé à environ 1 million d'euros, selon une source proche du dossier.
Ouvert fin 2000, le musée abrite 5.000 cadeaux diplomatiques offerts à l'ancien président Jacques Chirac entre 1995 et 2007, dont il avait fait donation au département, propriétaire des lieux.
Des objets personnels et 40 cadeaux offerts aux autres présidents depuis 1958, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, sont également exposés dans la "Galerie présidentielle" ouverte en 2024.








