Le trio fait partie d'un groupe de sept personnes - se faisant appeler "92 sign" sur la messagerie Telegram - accusées de terrorisme, en lien avec l'explosion d'une bombe artisanale dans les toilettes d'un hôpital en janvier 2020 et la découverte d'engins explosifs dans une gare, un mois plus tard.
Le groupe avait revendiqué ces deux incidents, qui n'avaient pas fait de victime.
Si les sept membres du groupe ont été acquittés jeudi du chef d'accusation de terrorisme, trois d'entre eux ont cependant été reconnus coupables d'avoir comploté en vue de provoquer une explosion, selon le quotidien South China Morning Post.
Une "attaque aveugle" déjouée
Lukas Ho, Lee Ka-pan and Cheung Ka-Chun risquent jusqu'à 20 ans d'emprisonnement. Les plaidoiries de leurs avocats sont prévues le mois prochain.
Le groupe était également lié à un troisième projet d'attentat à la bombe qui aurait pu être qualifié d'"attaque aveugle" s'il n'avait pas été déjoué par la police, ont déclaré plus tôt les procureurs.
Il s'agit seulement de la deuxième affaire jugée en vertu de loi antiterroriste de Hong Kong de 2002, promulguée suite à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à lutter contre le terrorisme international.