Vendredi, "une semaine après l’évasion du détenu S., c’est avec une stupeur totale que les agents du CP (centre pénitentiaire, ndlr) Rennes-Vézin (CPRV) apprennent par les médias - et pire encore, par les détenus - que M. Brahimi, directeur du CPRV, vient de se faire limoger", indique FO Justice dans un communiqué.
Ce détenu avait "demandé à plusieurs reprises des permissions de sortie - huit demandes au total - qui lui avaient toutes été refusées en raison de ses antécédents d’évasion", poursuit le syndicat.
"La magistrature via le juge d’application des peines (JAP) a toutefois décidé, pour le +tester+, d’autoriser une permission collective +à l’essai+ et a validé sa participation à la sortie pour le Planétarium", assure FO Justice.
"Sacrifice"
La direction interrégionale de l'administration pénitentiaire était "parfaitement informée" de cette permission et "avait même émis un avis favorable", ajoute le syndicat, qui estime que le limogeage du directeur est "un sacrifice offert à la pression médiatique et politique".
Le garde des Sceaux Gérald Darmanin a estimé vendredi que le directeur avait commis "une faute" et qu'il ne pouvait pas "rester en responsabilité" après cette évasion.
Le détenu, condamné depuis décembre 2024 pour "divers faits de vols", participait à une sortie au planétarium à Rennes avec d'autres prisonniers quand il a échappé à la vigilance des personnes chargées de les encadrer.








