"Les causes probables du décès apparaissent donc d'origine médicale et/ou toxicologique", ajoute le procureur Damien Martinelli, qui a ouvert une enquête en recherches des causes de la mort après le décès le 18 août à Contes (Alpes-Maritimes) de Jean Pormanove, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct, le montrant, au côté d'un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine.
Lors de l'autopsie, les deux médecins légistes n'ont relevé ni "lésions traumatiques tant au niveau interne qu'externe", ni "brûlures", mais uniquement la "présence de quelques ecchymoses et lésions cicatrisées plus particulièrement sur les membres inférieurs".
Analyses complémentaires
"À la lumière de ces éléments, les médecins experts considèrent que le décès de M. Graven n'a pas une origine traumatique et n'est pas en lien avec l'intervention d'un tiers", écrit le procureur, qui précise que "des analyses complémentaires, toxicologiques et anatomopathologiques, ont été ordonnées pour préciser ces causes".
Ces analyses seront mises en relation avec certains témoignages faisant état de "difficultés cardiaques" mises en évidence lors d'une anesthésie en Turquie en 2024, et d'un "traitement médical pour la glande thyroïde", ajoute le procureur.