Plusieurs responsables de droite disent espérer la sortie de prison de Nicolas Sarkozy

Crédit : Chesnot / Getty Images
Plusieurs représentants de la droite ont appelé de leurs voeux lundi la sortie de prison de l'ancien président Nicolas Sarkozy, dont la cour d'appel de Paris étudie la demande de mise en liberté vingt jours après le début de son incarcération.
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Il a été condamné en septembre à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.

Le placement en détention de l'ancien chef d'Etat, qui constitue une première dans l'Union Européenne, avait provoqué des vifs débats.

Xavier Bertrand, le président LR des Hauts-de-France, a affirmé sur France 2 qu'il "souhaite" que Nicolas Sarkozy sorte de prison.

"Ce sont les magistrats qui décideront. Mais s'il sort le plus rapidement possible, je pense que ça fera plaisir à beaucoup de monde", a ajouté cet ancien ministre sous la présidence de M. Sarkozy.

"Ce n'est pas bon pour l'image de la France"

La porte-parole des Républicains, Agnès Evren, a elle dit sur Radio J croire "profondément" à sa libération car "il est présumé innocent, et un ancien chef d'Etat qui se retrouve derrière les barreaux alors qu'il a fait appel, honnêtement, c'est un non-sens".

Nicolas Forissier, ministre du Commerce extérieur issu de LR, a jugé sur Sud Radio qu'il serait "bien" et "juste" que Nicolas Sarkozy soit libre.

"Il n'y a pas de raison qu'il reste dans cette prison aujourd'hui. Ce n'est pas bon pour l'image de la France, au-delà même de la personne de Nicolas Sarkozy", a ajouté le ministre, disant être "proche" de l'ancien président.

A gauche, l'ancienne rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal a affirmé qu'il y avait eu "tricherie financière" pendant cette campagne et que "la meilleure sanction, si ça avait été possible, aurait été l'inversion des résultats", et donc son élection.

Elle a affirmé que la mise en liberté de Nicolas Sarkozy, si elle était prononcée, ne la "choquerait (...) pas du tout".

Au cours de l'audience de demande de mise en liberté mardi matin, le parquet général a requis la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-président. La décision des juges sera rendue à 13h30.

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