"Il faut lever toute ambiguïté", a affirmé sur BFMTV Xavier Bertrand, précisant avoir effectué cette demande il y a une semaine lors d'un bureau politique de LR qui a suspendu les six ministres issus de leurs rangs et qui ont rejoint le gouvernement de Sébastien Lecornu sans respecter les consignes du parti.
Il a demandé de la "clarté sur la ligne" et que LR appelle lors d'une élection à ne pas accorder "une seule voix pour les dirigeants des Insoumis, pas une seule voix pour les dirigeants RN", en allusion à l'appel de Bruno Retailleau à ne pas donner "une seule voix à la gauche" lors d'une récente législative partielle dans le Tarn-et-Garonne.
Xavier Bertrand a également ciblé les positions prises récemment par le vice-président du parti, l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, qui a voté une motion de censure déposée par l'extrême droite contre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Je débusquerai" les ambigus
Xavier Bertrand s'en est également pris à David Lisnard, le président de l'Association des maires de France, qui s'est prononcé en faveur de la censure de Sébastien Lecornu et demande une présidentielle anticipée comme le RN.
"Je débusquerai toutes celles et ceux qui sont ambigus", a promis le président des Hauts-de-France, qui nourrit des ambitions présidentielles et qui se présente comme un rempart face au RN pour avoir battu à deux reprises Marine Le Pen dans sa région.
"Il faut savoir que la vocation d'une famille politique issue du gaullisme (...) n'est pas de monter sur le porte-bagage de l'extrême droite parce qu'il faudrait aller avec les vainqueurs", a-t-il déclaré, avant d'ajouter que le rapprochement avec le RN n'était défendu que par ceux "qui ont baissé les bras" et qui "rêvent d'avoir une place auprès de Jordan Bardella", le président du RN.








