La GPA (gestation pour autrui) est aujourd’hui interdite en France. Cette méthode est légale dans plusieurs pays, par exemple aux Pays bas, au Canada ou encore dans certaines régions des États Unis.
La GPA permet à des couples qui ne peuvent pas ou ne veulent pas porter d’enfant de demander à une tierce personne, appelée “mère porteuse”, d’assurer la grossesse.
59% des français favorables à la GPA
La mère porteuse n’est pas la mère biologique. En effet, il s’agit de transplanter un embryon dans l’utérus de la mère porteuse,, qui effectura la grossesse jusqu’à la naissance de l’enfant.
Dans certains de pays, les mères porteuses sont rémunérées, généralement par les personnes qui sont à l’origine de la demande.
La GPA éthique désigne justement une gestation pour autrui encadrée par la loi, où une femme accepte de porter un enfant pour autrui, mais sans contrepartie financière.
Selon l’IFOP, en 2022, 59% des français sont favorables à la GPA pour des couples hétérosexuels et homosexuels.
Conclusions à l’automne
Gabriel Attal propose ce débat au sein d’une nouvelle convention thématique lancée cet été dans le parti Renaissance, qui porte sur les “nouvelles fragilités”. Plusieurs questions sont abordées, comme celles des mères célibataires, les nouvelles familles, la pauvreté, l'exclusion ou encore la lutte contre la solitude.
Selon France Info, les participants doivent rendre leurs conclusions à l’automne, afin de proposer un modèle de GPA éthique à la fois encadrée et non lucrative.