À peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé l'Elysée lundi 6 octobre en milieu de matinée.
13h22 : Marion Maréchal Le Pen appelle à "une coalition des droites la plus large possible"
La présidente du mouvement Identité Libertés Marion Maréchal a appelé à "une coalition des droites la plus large possible", qui doit rassembler selon elle, "au-delà du RN, des gens qui peuvent aller jusqu’à Nicolas Dupont-Aignan, Les Républicains, évidemment".
"Je suis disponible à faire en sorte qu’il puisse y avoir un dialogue et dans le meilleur des cas, un programme commun", a-t-elle dit, appelant Bruno Retailleau à "écouter ses électeurs et donc à construire cette coalition"
13h20 : Les Ecologistes rencontreront leurs partenaires dans la journée
La patronne des Écologistes Marine Tondelier a annoncé qu'ils "rencontreront l'ensemble de leurs partenaires dans la journée", sans plus de précisions.
"Notre camp politique doit être à la hauteur de l'histoire et des difficultés que rencontre notre pays (...) pour les Françaises et pour les Français, nous y prendrons toute notre part", a-t-elle ajouté.
13h08 : Bruno Retailleau prend la parole sur TF1
"Il m'a caché qu'il y aurait la nomination de Bruno Le Maire" affirme Bruno Retailleau à propos de Sébastien Lecornu.
"Je suis le témoignage vivant que le compromis est nécéssaire" ajoute le ministre de l'Intérieur démissionnaire. Il déclare aussi qu'il "doit y avoir rupture"
13h07 : Eric Ciotti demande une nouvelle élection présidentielle
"Le mieux serait naturellement une élection présidentielle, parce qu'une élection législative, qui va précéder une élection présidentielle dans 16 mois, pourra toujours installer une situation d'incertitude", estime le député.
Le patron de l'Union des droites pour la République (UDR), Eric Ciotti, allié au RN, a appelé lundi à un "retour aux urnes", avec l’organisation d'une nouvelle élection présidentielle après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.
"Quand il y a crise, la seule solution, c'est l'élection (...), le retour aux urnes", a déclaré l'ex-patron des Républicains, en marge de la présentation de son équipe de campagne municipale à Nice.
13h03 : Sébastien Lecornu réunit ses ministres à 13 heures à Matignon
Le gouvernement démissionnaire de Sébastien Lecornu se réunit à 13 heures.
12h45 : François-Xavier Bellamy prend la parole à l'issue d'une réunion des responsables des Républicains
Le vice président de LR assure que son parti a toujours été dans une "logique de participation", mais "nous avons constaté que le président de la République et le Premier ministre n'avaient pas tiré les enseignements des résultats de la dissolution".
12h43 : Fabien Roussel appelle Emmanuel Macron
Le gouvernement tombe, le socle commun est éclaté.La crise démocratique est inédite face à l’incompétence de ceux qui dirigent le pays depuis 8 ans : Emmanuel Macron mène le pays dans l’impasse !Pour en sortir, qu’il nomme enfin la gauche.Sinon, retournons aux urnes.
12h39 : LFI appelle à la destitution d'Emmanuel Macron
Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon appelle à "la destitution du président de la République" lors d'une conférence de presse direct. "Il faut prendre à bras le corps le cœur du problème : le Président et sa légitimité à décider dans de telles circonstances. Il est l'origine du chaos car il a convoqué des élections législatives anticipées dont il n’a pas voulu assumer le résultat", a-t-il ajouté.
12h04 : La France Insoumise a annoncé tenir une conférence de presse à 12h15 sur Youtube
11h55 : L'Allemagne déclare qu'une "France stable" est importante pour l'Europe
Une "France stable" est importante pour l'Europe, déclare l'Allemagne, suite à la démission de Sébastien Lecornu.
11h47 : Bruno Retailleau sera l'invité de TF1 à 13h00
Le ministre de l’intérieur démissionnaire, sera l’invité du journal de 13 heures de TF1 à l’issue du comité stratégique des Républicains qu’il a convoqué.
11h40 : 14 heures et 26 minutes
C'est le temps qu'aura duré le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu. C'est un temps record pour un gouvernement de la Ve République
11h33 : LFI propose aux autres partis de gauche "une rencontre cet après-midi"
11h28 : La députée NFP Clémentine Autain appelle à "l'union" entre "les écologistes et la gauche"
"La nomination d’un·e premier·e ministre de gauche est l’issue à ce carnage", écrit-elle sur X. "La dissolution est une autre option pour le président Macron", ajoute-t-elle.
"La gauche et les écologistes doivent retrouver le chemin de l’union", souligne-t-elle, estimant que "le match entre Raphaël Glucksman et Jean-Luc Mélenchon n’est d’aucun secours."
11h18: "Démission d'Emmanuel Macron" et dissolution "incontournable" pour Marine Le Pen
La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé qu'une démission d'Emmanuel Macron serait une décision "sage", mais a surtout appelé le chef de l'État à une dissolution qu'elle juge "absolument incontournable".
11h04 : Olivier Faure salue la "dignité et l'honneur" de Sébastien Lecornu
10h56 : "Penser à l'intérêt des Françaises et des Français"
"Il faut toujours préférer son pays à son parti, il faut écouter ses militants mais toujours penser à l'intérêt des Françaises et des Français", a conclu Sébastien Lecornu, regrettant que les formations politiques aient, pour la plupart, refusé tout compromis.
10h55 : "Sens de l'intérêt général"
Le Premier ministre démissionnaire a tout de même voulu faire passer un "message d'espoir et d'optimisme" aux Français.
"Il suffirait de peu pour que ça fonctionne", a-t-il constaté "dans le secret des échanges".
Il a rappelé la nécessité "d'avoir le sens de l'intérêt général", alors qu'il "y a des lignes rouges dans la bouche de beaucoup (...) mais rarement des lignes vertes."
10h50 : "Les conditions n'étaient plus remplies" Sébastien Lecornu s'exprime après sa démission
"Etre Premier ministre est une tâche difficile. On ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies", a déclaré Sébastien Lecornu.
Evoquant les consultations qu'il a mené avec les formations politiques ces derniers jours, il a rappelé sa décision de renoncer au 49.3, "j'en suis arrivée à la conclusion que le parlement devait toujours avoir le dernier mot".
Mais, "en ce lundi matin les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer les fonctions de Premier ministre", a-t-il estimé.
Sébastien Lecornu a regretté que les partis politiques "continuent d'adopter une posture comme si ils avaient tous la majorité absolue à l'Assemblée nationale".
Il a également évoqué son éphémère gouvernement, soulignant que sa composition au sein du socle commun "n'a pas été fluide et a donné lieu à quelques appétits partisans", non sans lien, selon lui, avec l'élection présidentielle.
10h27 : La Bourse de Paris lâche plus de 2 % après la démission de Sébastien Lecornu
La Bourse de Paris a lâché 2,02 % alors que le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a remis sa démission à Emmanuel Macron.
10h22 : Jordan Bardella a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale
Après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, le président du RN a déclaré : "il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale", a réagi M. Bardella en arrivant au siège de son parti.
10h12 : Pas de gouvernement "en faisant l'économie de la gauche"
Nul ne pourra gouverner "en faisant l'économie de la gauche", a affirmé la ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher.
"À ceux qui pensent encore que l'on pourrait gouverner en faisant l'économie de la gauche, je dis: vous vous trompez. On ne peut pas avancer sans envoyer des signaux forts, sans tendre la main à ceux qui, malgré nos différences, partagent une même exigence: celle de servir la France et les Français", a écrit sur X cette ministre issue du camp macroniste.
10h11 : Démission d'Emmanuel Macron, "l'intérêt de la France" selon David Lisnard
"L’intérêt de la France commande qu’Emmanuel Macron programme sa démission, pour préserver les institutions et débloquer une situation qui était incontournable depuis la dissolution absurde", a réagi David Lisnard Il est le premier responsable de cette situation. De nouvelles législatives devront suivre l’élection du nouveau président, à l’issue d’une campagne électorale qui confrontera démocratiquement des projets forts. La Vème République et l’avenir de notre pays sont en jeu.
10h07 : LR n'a rien "à redouter d'une dissolution"
Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé sur France Inter que son parti n'avait rien "à redouter (..) d'une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées.
Rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles, il a ajouté que LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie.
10h05 : La France insoumise demande la destitution d'Emmanuel Macron
La France insoumise demande "l'examen immédiat" à l'Assemblée nationale de sa motion de destitution du président Emmanuel Macron, a indiqué lundi matin Jean-Luc Mélenchon.
"Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l'examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d'Emmanuel Macron", a écrit sur X le leader de LFI.
Cette motion de destitution a été signée par les députés insoumis, mais aussi par des députés des groupes écologistes et communistes.