En direct : Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée

Crédit : Antoine Gyori / Corbis
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission ce matin à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, au lendemain de l'annonce de son gouvernement. Suivez en direct cette annonce inédite.
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À peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé l'Elysée lundi 6 octobre en milieu de matinée.

Fin du direct, merci de nous avoir suivi. On se retrouve demain pour suivre les négociations menées par Sébastien Lecornu.

21h23 : Le Parti socialiste refuse d'aller à une réunion de la gauche en présence de LFI

Le Parti socialiste n'ira pas à une réunion, qu’elle ait lieu mardi ou plus tard, "en présence de la France insoumise", a annoncé le secrétaire général Pierre Jouvet à l'AFP, expliquant être "en désaccord avec l’unique porte de sortie proposée par Jean-Luc Mélenchon à cette crise", à savoir la destitution du président.

Mais le Parti socialiste continue de discuter avec ses partenaires "qui veulent proposer un gouvernement de gauche et écologiste pour trouver une issue collective et changer la vie des Français", a-t-il ajouté.

20h55 : Il faut "trouver des compromis", estime Olivier Faure

Si un Premier ministre de gauche était nommé, "nous devrons trouver des compromis", a reconnu Olivier Faure.

"Je souhaite que le débat puisse avoir lieu", a-t-il par exemple assuré à propos du futur de la réforme des retraites.

20h51 : Olivier Faure est l'invité du 20H de TF1

Il faut qu'Emmanuel Macron "comprenne ce que les Français lui ont dit" à plusieurs reprises, a estimé sur TF1 Olivier Faure, premier secrétaire du parti Socialiste, qui appelle à ce qu'un "gouvernement de gauche puisse arriver".

20h27 : Gabriel Attal ne réclame ni dissolution ni démission d'Emmanuel Macron

La dissolution "n'est pas souhaitable" selon Gabriel Attal qui souligne que cela empêcherait d'avoir un budget. Et elle doit intervenir,  "quand on a tout essayé (...), je pense qu'on peut essayer autre chose", a estimé Gabriel Attal.

20h25 : Pour Gabriel Attal, il faut "changer la méthode"

On sort de l'impasse "en changeant de méthode", a assuré Gabriel Attal, appelant à "partager le pouvoir dans l'exécutif, avec les collectivités sociales et les partenaires sociaux".

Il faut "partager le pouvoir aujourd'hui", a martelé l'ancien Premier ministre, secrétaire général de Renaissance.

20h23 : Gabriel Attal est l'invité du 20H de TF1

"Je ne comprends plus les décisions du Président de la République", a déclaré Gabriel Attal sur TF1.

19h28 : Emmanuel Macron a le choix entre "la démission et la dissolution", estime Marine Le Pen

La cheffe des députés RN affirme que la "solution" à cette "crise de régime" est "entre les mains" d’Emmanuel Macron, dans une vidéo postée sur X.

Selon elle, le chef de l’État "dispose de deux voies possibles : soit la démission, soit la dissolution."

"La démission relève de la conscience d’un homme et de son sens de l’Etat et de rien d’autre. (…) Attachés à la République, nous nous contenterons donc d’appeler l’intéressé à une introspection et à une prise de conscience salutaire pour la France", a-t-elle déclaré.

"La seconde option, c’est la dissolution. Elle est à nos yeux irrémédiable. Le RN ne demande pas des élections pour lui-même, mais les réclame dans un seul but, la défense des intérêts de la France et des Français", a-t-elle ajouté.

18h55 : "Censure systématique" du RN et ses alliés selon Ciotti

Le Rassemblement national et ses alliés de l'UDR "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à la dissolution ou la démission du chef de l'Etat, a affirmé lundi Eric Ciotti à l'issue d'une réunion de l'intergroupe entre ses députés de l'Union des droites pour la République (UDR), son parti, et le RN.

"Pour arrêter cette mascarade ridicule, il faut retourner aux urnes et il faut le faire le plus vite possible", a déclaré le député des Alpes-Maritimes.

18h50 : Marine Tondelier évoque un "monde politique en train de s'effondrer"

"Tout ça est un peu triste. C'est vraiment les derniers messages d'un monde politique qui est en train de s'effondrer et qui s'accroche comme une moule à son rocher", a estimé la patrone des Ecologistes Marine Tondelier devant la presse.

18h32 : Emmanuel Macron prêt à "prendre ses responsabilités"

Emmanuel Macron s'est dit prêt à "prendre ses responsabilités" en cas de nouvel échec du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu.

Par ce message, le président semble faire planer la menace d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.

18h02 : Emmanuel Macron demande à Sébastien Lecornu de mener d'"ultimes négociations"

"Le président de la République a confié à Monsieur Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire en charge des affaires courantes, la responsabilité de mener, d’ici mercredi soir, d’ultimes négociations afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays", indique l'Élysée.

17h42 : Bruno Le Maire annonce ne plus être ministre des armées démissionnaire et avoir transféré ses attributions à Sébastien Lecornu

Sur X, Bruno Le Maire affirme avoir déclaré à Emmanuel Macron en fin de matinée qu'il était prêt à "(se) retirer du gouvernement sans délai et à transférer (ses) responsabilités de ministre des Armées".

17h13 : Sébastien Lecornu quitte l'Élysée

Sébastien Lecornu vient de quitter l'Élysée après une nouvelle rencontre avec Emmanuel Macron.

16h35 : Le Parti socialiste appelle Macron à nommer la gauche à Matignon

"Nous demandons donc aujourd'hui au président de la République la nomination d'un ou d'une Première ministre issu de la gauche et des Ecologistes ouvert aux compromis, s'engageant, comme nous l'avions dit il y a plusieurs semaines, à ne pas utiliser l'article 49.3", a déclaré le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, devant la presse.

16h25 : Sébastien Lecornu de nouveau à l'Élysée

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu s'est à nouveau rendu à l'Élysée.

16h08 : Aucune prise de parole d'Emmanuel Macron n'est prévue à ce stade

Emmanuel Macron ne prévoit pas de prendre la parole "à ce stade", selon BFM TV.

15h11 : Le Medef annonce reporter son meeting prévu le 13 octobre

L'organisation patronale a choisi de reporter son meeting prévu le 13 octobre à l’Accor Arena à Bercy (Paris).

14h55 : Gabriel Attal et Olivier Faure invités au 20h de TF1

Le président des députés Ensemble pour la République Gabriel Attal sera invité du 20h de TF1 ce soir.

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure sera aussi invité au même 20h sur TF1.

13h59 : Marine Tondelier estime que la réunion avec tous les partis de gauche "n’aura pas lieu"

La secrétaire générale des Ecologistes, Marine Tondelier, a déclaré sur BFMTV : "ça parait assez évident que le Parti socialiste ne va pas accourir chez La France insoumise comme si de rien n'était. Ce qui a été dit et fait ces derniers temps laisse des traces", en référence aux relations tendues entre les Insoumis et les socialistes.

13h22 : Marion Maréchal Le Pen appelle à "une coalition des droites la plus large possible"

La présidente du mouvement Identité Libertés Marion Maréchal a appelé à "une coalition des droites la plus large possible", qui doit rassembler selon elle, "au-delà du RN, des gens qui peuvent aller jusqu’à Nicolas Dupont-Aignan, Les Républicains, évidemment".  

"Je suis disponible à faire en sorte qu’il puisse y avoir un dialogue et dans le meilleur des cas, un programme commun", a-t-elle dit, appelant Bruno Retailleau à "écouter ses électeurs et donc à construire cette coalition"

13h20 : Les Ecologistes rencontreront leurs partenaires dans la journée

La patronne des Écologistes Marine Tondelier a annoncé qu'ils "rencontreront l'ensemble de leurs partenaires dans la journée", sans plus de précisions.

"Notre camp politique doit être à la hauteur de l'histoire et des difficultés que rencontre notre pays (...) pour les Françaises et pour les Français, nous y prendrons toute notre part", a-t-elle ajouté.

13h08 : Bruno Retailleau prend la parole sur TF1

"Il m'a caché qu'il y aurait la nomination de Bruno Le Maire" affirme Bruno Retailleau à propos de Sébastien Lecornu.

"Je suis le témoignage vivant que le compromis est nécéssaire" ajoute le ministre de l'Intérieur démissionnaire. Il déclare aussi qu'il "doit y avoir rupture"

13h07 : Eric Ciotti demande une nouvelle élection présidentielle

"Le mieux serait naturellement une élection présidentielle, parce qu'une élection législative, qui va précéder une élection présidentielle dans 16 mois, pourra toujours installer une situation d'incertitude", estime le député.

Le patron de l'Union des droites pour la République (UDR), Eric Ciotti, allié au RN, a appelé lundi à un "retour aux urnes", avec l’organisation d'une nouvelle élection présidentielle après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

"Quand il y a crise, la seule solution, c'est l'élection (...), le retour aux urnes", a déclaré l'ex-patron des Républicains, en marge de la présentation de son équipe de campagne municipale à Nice.

13h03 : Sébastien Lecornu réunit ses ministres à 13 heures à Matignon

Le gouvernement démissionnaire de Sébastien Lecornu se réunit à 13 heures.

12h45 : François-Xavier Bellamy prend la parole à l'issue d'une réunion des responsables des Républicains

Le vice président de LR assure que son parti a toujours été dans une "logique de participation", mais "nous avons constaté que le président de la République et le Premier ministre n'avaient pas tiré les enseignements des résultats de la dissolution".

12h43 : Fabien Roussel appelle Emmanuel Macron

Le gouvernement tombe, le socle commun est éclaté.La crise démocratique est inédite face à l’incompétence de ceux qui dirigent le pays depuis 8 ans : Emmanuel Macron mène le pays dans l’impasse !Pour en sortir, qu’il nomme enfin la gauche.Sinon, retournons aux urnes.

12h39 : LFI appelle à la destitution d'Emmanuel Macron

Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon appelle à "la destitution du président de la République" lors d'une conférence de presse direct. "Il faut prendre à bras le corps le cœur du problème : le Président et sa légitimité à décider dans de telles circonstances. Il est l'origine du chaos car il a convoqué des élections législatives anticipées dont il n’a pas voulu assumer le résultat", a-t-il ajouté.

12h04 : La France Insoumise a annoncé tenir une conférence de presse à 12h15 sur Youtube

11h55 : L'Allemagne déclare qu'une "France stable" est importante pour l'Europe

Une "France stable" est importante pour l'Europe, déclare l'Allemagne, suite à la démission de Sébastien Lecornu.

11h47 : Bruno Retailleau sera l'invité de TF1 à 13h00

Le ministre de l’intérieur démissionnaire, sera l’invité du journal de 13 heures de TF1 à l’issue du comité stratégique des Républicains qu’il a convoqué.

11h40 : 14 heures et 26 minutes

C'est le temps qu'aura duré le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu. C'est un temps record pour un gouvernement de la Ve République

11h33 : LFI propose aux autres partis de gauche "une rencontre cet après-midi"

11h28 : La députée NFP Clémentine Autain appelle à "l'union" entre "les écologistes et la gauche"

"La nomination d’un·e premier·e ministre de gauche est l’issue à ce carnage", écrit-elle sur X. "La dissolution est une autre option pour le président Macron", ajoute-t-elle.

"La gauche et les écologistes doivent retrouver le chemin de l’union", souligne-t-elle, estimant que "le match entre Raphaël Glucksman et Jean-Luc Mélenchon n’est d’aucun secours."

11h18: "Démission d'Emmanuel Macron" et dissolution "incontournable" pour Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé qu'une démission d'Emmanuel Macron serait une décision "sage", mais a surtout appelé le chef de l'État à une dissolution qu'elle juge "absolument incontournable".

11h04 : Olivier Faure salue la "dignité et l'honneur" de Sébastien Lecornu

10h56 : "Penser à l'intérêt des Françaises et des Français"

"Il faut toujours préférer son pays à son parti, il faut écouter ses militants mais toujours penser à l'intérêt des Françaises et des Français", a conclu Sébastien Lecornu, regrettant que les formations politiques aient, pour la plupart, refusé tout compromis.

10h55 : "Sens de l'intérêt général"

Le Premier ministre démissionnaire a tout de même voulu faire passer un "message d'espoir et d'optimisme" aux Français.

"Il suffirait de peu pour que ça fonctionne", a-t-il constaté "dans le secret des échanges".

Il a rappelé la nécessité "d'avoir le sens de l'intérêt général", alors qu'il "y a des lignes rouges dans la bouche de beaucoup (...) mais rarement des lignes vertes."

10h50 : "Les conditions n'étaient plus remplies" Sébastien Lecornu s'exprime après sa démission

"Etre Premier ministre est une tâche difficile. On ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies", a déclaré Sébastien Lecornu.

Evoquant les consultations qu'il a mené avec les formations politiques ces derniers jours, il a rappelé sa décision de renoncer au 49.3, "j'en suis arrivée à la conclusion que le parlement devait toujours avoir le dernier mot".

Mais, "en ce lundi matin les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer les fonctions de Premier ministre", a-t-il estimé.

Sébastien Lecornu a regretté que les partis politiques "continuent d'adopter une posture comme si ils avaient tous la majorité absolue à l'Assemblée nationale".

Il a également évoqué son éphémère gouvernement, soulignant que sa composition au sein du socle commun "n'a pas été fluide et a donné lieu à quelques appétits partisans", non sans lien, selon lui, avec l'élection présidentielle.

10h27 : La Bourse de Paris lâche plus de 2 % après la démission de Sébastien Lecornu

La Bourse de Paris a lâché 2,02 % alors que le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a remis sa démission à Emmanuel Macron.

10h22 : Jordan Bardella a appelé  Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale

Après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, le président du RN a déclaré : "il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale", a réagi M. Bardella en arrivant au siège de son parti.

10h12 : Pas de gouvernement "en faisant l'économie de la gauche"

Nul ne pourra gouverner "en faisant l'économie de la gauche", a affirmé la ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher.

"À ceux qui pensent encore que l'on pourrait gouverner en faisant l'économie de la gauche, je dis: vous vous trompez. On ne peut pas avancer sans envoyer des signaux forts, sans tendre la main à ceux qui, malgré nos différences, partagent une même exigence: celle de servir la France et les Français", a écrit sur X cette ministre issue du camp macroniste.

10h11 : Démission d'Emmanuel Macron, "l'intérêt de la France" selon David Lisnard

"L’intérêt de la France commande qu’Emmanuel Macron programme sa démission, pour préserver les institutions et débloquer une situation qui était incontournable depuis la dissolution absurde", a réagi David Lisnard Il est le premier responsable de cette situation. De nouvelles législatives devront suivre l’élection du nouveau président, à l’issue d’une campagne électorale qui confrontera démocratiquement des projets forts. La Vème République et l’avenir de notre pays sont en jeu.

10h07 : LR n'a rien "à redouter d'une dissolution"

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé sur France Inter que son parti n'avait rien "à redouter (..) d'une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées.

Rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles, il a ajouté que LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie.

10h05 : La France insoumise demande la destitution d'Emmanuel Macron

La France insoumise demande "l'examen immédiat" à l'Assemblée nationale de sa motion de destitution du président Emmanuel Macron, a indiqué lundi matin Jean-Luc Mélenchon.

"Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l'examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d'Emmanuel Macron", a écrit sur X le leader de LFI.

Cette motion de destitution a été signée par les députés insoumis, mais aussi par des députés des groupes écologistes et communistes.

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