"Nous nous adressons à toutes celles et ceux qui ont fait avec nous la NUPES et le NFP", ont écrit simultanément sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier et les dirigeants insoumis Mathilde Panot et Manuel Bompard.
"L'heure est grave : notre responsabilité commune est d'agir ensemble pour porter ce programme de rupture au pouvoir, en finir avec le macronisme et battre l'extrême droite", ont-ils dit, en ajoutant qu'une nouvelle réunion aurait lieu mercredi.
"Chacun prendra ses responsabilités", a souligné Manuel Bompard à la sortie de la réunion qui a réuni également les partis Générations et L'Après (parti des ex-insoumis), ainsi qu'un représentant du PCF.
Les participants ont également annoncé qu'ils censureraient "tout gouvernement qui s'inscrirait dans la continuité de la politique macroniste".
Manuel Bompard a expliqué qu'avait été acté "une volonté de présenter des candidatures communes porteuses du programme du Nouveau Front populaire sur toutes les circonscriptions", en cas de dissolution.
Le moment est venu de "se mettre autour d'une table"
Sur BFMTV, la numéro 2 du PS Johanna Rolland a expliqué que le PS n'avait pas participé à cette réunion car le "mot d'ordre porté par la France insoumise" était "la destitution du président de la République".
"Les socialistes et les communistes n'y étaient pas puisque, je le redis, nous ne sommes pas pour la destitution du président de la République. Chacun peut faire comme si ça allait arriver", mais "ce process de destitution n'a aucune chance d'arriver".
"Dans un moment grave, on ne peut pas raconter des histoires aux Français", a-t-elle ajouté, confirmant que le PS ne s'associerait pas à la motion de destitution.
"Nous souhaitons que absolument tout le monde enterre les haches de guerre", a déclaré l'ex-insoumise Clémentine Autain, estimant que le moment était venu de "se mettre autour d'une table, rassemblés".
Une autre réunion était prévue dans la foulée, en visio, cette fois à l'initiative du Parti socialiste, et rassemblant les mêmes participants que la première réunion, à l'exception de LFI, et avec la direction du PCF.
Les participants devaient notamment parler dissolution et d'un possible gouvernement de cohabitation, si Emmanuel Macron décidait de nommer un premier ministre de gauche.