Les services de renseignement notent que ce mouvement "a changé d'orientation" depuis son lancement sur les réseaux sociaux, avec une "prise en main par l'extrême gauche et l'ultra gauche", a expliqué à l'AFP une source sécuritaire.
Avec la rentrée, les services relèvent que la mobilisation passe désormais "par des réunions et des assemblées générales où les gens se voient et échangent concrètement". Il y a des réunions "partout, dans des villages et pas seulement dans les grandes villes" et chacun, a ajouté la source, "y va de son idée". "Ça part dans tous les sens."
Sont évoqués pêle-mêle des blocages de gares, d'axes de circulation, de raffineries, de dépôts de la grande distribution comme Amazon, des opérations péages gratuits, des chariots gratuits (partir de grandes surfaces sans payer), des sabotages de radars automatiques, de distributeurs de billets, des manifestations classiques...
"Si on note une adhésion de plus en plus importante dans les réunions, il y a une part d'aléas. Tout dépendra du nombre de personnes réellement mobilisées le jour J pour entreprendre telle ou telle action", a expliqué la source sécuritaire.
"C'est un mouvement horizontal, il n'y a pas un chef, chacun fait ce qu'il veut", a-t-elle poursuivi, d'où la difficulté pour les autorités d'anticiper les actions qui seront menées et leur ampleur.