La lauréate finale devrait être annoncée le 23 juin, lors d'une session à Strasbourg de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Cette récompense, créée en 2024, a été baptisée en l'honneur de l'ancienne présidente islandaise Vigdis Finnbogadottir - qui fut en 1980 la première femme au monde élue cheffe d'Etat au suffrage universel direct.
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"Modèle de courage"
Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot "et la reconnaissance qui a suivi soulignent son impact en tant que modèle de courage et de plaidoyer contre la violence à l'égard des femmes", a observé dans un communiqué l'APCE, co-organisateur de ce prix avec le gouvernement islandais.
Les deux autres candidates sélectionnées sont l'ONG camerounaise Green Girls Organisation, qui forme des femmes et des jeunes filles "à la technologie solaire, aux solutions climatiques basées sur l'IA et à l'entrepreneuriat vert", et l'association palestinienne "Women of the Sun", qui "permet aux femmes d'accéder à des secteurs dominés par les hommes, tels que la politique, les affaires et la technologie", et "rassemble les femmes palestiniennes et israéliennes, en facilitant le dialogue", a précisé l'APCE.
Pour sa première édition, le Prix Vigdis avait été décerné l'an dernier au Centre pour les femmes Irida en Grèce, une ONG qui aide les femmes confrontées à la pauvreté, à l'exclusion sociale et aux violences fondées sur le genre.
Gisèle Pelicot est devenue une icône féministe pour avoir refusé le huis clos, en 2024, lors du procès des viols qu'elle a subis sous soumission chimique. Son ancien mari Dominique a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l'avoir, pendant une dizaine d'années, droguée pour la violer et la livrer à des dizaines d'inconnus.
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