Les autorités estiment que la participation sera nettement plus élevée que le mouvement “Bloquons tout” du 10 septembre, et pourrait mobiliser plus de 400 000 personnes, contre 200 000 recensées par le ministère de l’Intérieur mercredi dernier.
Le dispositif de sécurité sera du même ordre que celui mis en place le 10 septembre, soit environ 80 000 policiers et gendarmes.
Transports en commun
Trains, métros, trafic aérien et même VTC : la mobilisation s’annonce large.
À Paris, la RATP prévoit "un trafic perturbé sur l'ensemble de son réseau" et invite les voyageurs qui le peuvent à télétravailler ou à reporter leurs déplacements. Seules les lignes automatiques, la 1, la 4 et la 14 fonctionneront normalement. Les autres, ainsi que les RER et les bus, risquent d’être fortement perturbées sur l’ensemble du réseau.
Selon le ministre des Transports démissionnaire Philippe Tabarot, d’autres villes telles que Reims, Rouen et Caen devraient être touchées par la grève.
Du côté de la SNCF, des perturbations importantes sont à attendre sur les lignes TER. Pour les TGV, cela reste moins probable, la direction ayant eu le temps de s’organiser pour remplacer les grévistes par des réservistes.
Le trafic aérien devrait être pratiquement normal ce jeudi. Quelques retards sont néanmoins possibles.
Éducation
La mobilisation devrait être très importante dans le milieu scolaire. Cela devrait toucher les écoles, les collèges et les lycées et les activités périscolaires qui encadrent la classe.
Le FSU-SNUipp, syndicat d’enseignants majoritaire dans le premier degré, estime qu’un tiers des professeurs des écoles seront grévistes, pour contester les mesures budgétaires annoncées cet été. Au sein de la capitale, l’organisation syndicale prévoit au moins 90 écoles fermées, soit 15 % des établissements.
D’autres secteurs touchés
Au-delà des transports et de l’éducation, d’autres secteurs d’activité espèrent faire entendre leurs revendications. C’est notamment le cas des pharmaciens, qui contestent un décret sur la baisse des remises commerciales accordées par les laboratoires de médicaments génériques. Les syndicats de pharmaciens appellent à fermer les officines le 18 septembre.
