De nouveaux programmes de mathématiques et de français entrent en application de la petite section de maternelle à la classe de 6e.
Selon le ministère de l'Éducation, “15 % des élèves de 6e n’atteignent pas le niveau de CE2 attendu en lecture, les écarts de performance entre les filles et les garçons en 6e ont cru de 7 points en mathématiques au cours des cinq dernières années.” L'objectif à travers ces nouveaux programmes est donc d’inverser la tendance.
Au collège, du changement sur le brevet
Les conditions d’obtention du diplôme national du brevet évoluent.
La ministre de l’Éducation Élisabeth Borne souhaite renforcer le niveau d’exigence de l’examen. Désormais, le contrôle continu ne comptera plus que pour 40 % de la note finale, au profit des épreuves terminales qui pèseront donc 60 % de l’évaluation globale.
Cependant, comme cela avait été un temps envisagé, décrocher son brevet ne sera toujours pas obligatoire pour accéder au lycée.
Au lycée, une nouvelle épreuve au baccalauréat
Le changement de cette année sera l’arrivée d’une épreuve anticipée de mathématiques en série générale et technologique.
Cette épreuve aura lieu dès l’année de première. Et les élèves qui choisiront de conserver leur spécialité mathématiques en terminale auront une nouvelle épreuve à passer l’année suivante, après celle du tronc commun.
Éducation à la vie affective
Deux nouveaux programmes seront mis en place dès la rentrée : pour les écoles maternelles et élémentaires, le programme d'éducation à la vie affective et relationnelle, et pour les collèges et lycées, le programme d'éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité.
Malgré une loi de 2001 qui prévoit l’application de trois séances annuelles par niveau, cet enseignement était, en pratique, très peu dispensé.
“C’est un programme robuste et adapté à la maturité des élèves. Je rappelle qu’à l’école, il s’agira uniquement d’éducation affective et relationnelle”, explique Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale à Ouest France.
Formation à l’intelligence artificielle
Des formations à l'intelligence artificielle seront déployées dès la rentrée dans des établissements volontaires, puis généralisées à tous les collèges et lycées début 2026, obligatoires pour tous les élèves de quatrième et seconde, explique Vie publique.