Huit mois avec sursis requis contre le footballeur Ben Yedder pour violences psychologiques

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Huit mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis mercredi à Nice contre l'ex-attaquant des Bleus Wissam Ben Yedder, jugé pour des violences psychologiques sur son épouse avec laquelle il est en instance de divorce.
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Déjà condamné en novembre à deux ans de prison avec sursis pour des violences sexuelles sur une autre jeune femme - il a fait appel -, le joueur sera fixé sur son sort le 3 septembre dans la procédure concernant son épouse. 

L'audience devant le tribunal correctionnel a permis d'évoquer longuement la relation entre le footballeur et sa compagne, qui se sont rencontrés en 2018, se sont mariés fin 2021, avant de se séparer de fait en mai 2023. 

Lui dit s'être senti trahi par son agent et son gestionnaire de fortune et avoir soupçonné sa femme d'être de mèche avec eux. Elle dénonce un comportement irrespectueux, froid, agressif, humiliant --surtout sur le plan financier, puisqu'il gagnait 6 à 700.000 euros par mois à Monaco alors qu'elle avait arrêté de travailler--, des propos et des gestes menaçants... 

Foot : Ben Yedder condamné à deux ans de prison avec sursis pour agression sexuelle

"Jugement moral"

"Les mots ont dépassé ma pensée", a répété Ben Yedder devant le tribunal. "En matière de violences psychologiques, ce sont les mots qui font mal", a répliqué la procureure Sabine Néale.

Pour la défense, cette affaire relevait du juge aux affaires familiales, et pas du tribunal correctionnel. "Peut-être qu'il n'a pas été un bon mari et qu'il s'est mal comporté avec elle, mais c'est un jugement moral, pas en droit", a insisté Me Marie Roumiantseva.

Condamné en Espagne pour fraude fiscale lorsqu'il évoluait à Séville, Ben Yedder a également été mis en examen en 2023 pour viol, dont une autre jeune femme l'accuse lors d'une soirée. Cette affaire est toujours à l'instruction à Nice.

Sans club depuis son départ de Monaco en juin 2024, le joueur de 34 ans tente de se relancer depuis avril au Sepahan SC, club cinq fois champion d'Iran, où il a retrouvé d'autres Français comme l'entraîneur Patrice Carteron ou les joueurs Steven Nzonzi et Aboubakar Kamara.

Parti pour deux mois à 130.000 euros par mois, il a marqué son premier but la semaine dernière et espère une prolongation.

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