Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a "condamné fermement (ces) agissements", via un message sur X. "Rien ne peut les justifier", a-t-il ajouté, précisant que des policiers "ont permis l'interpellation rapide de plusieurs auteurs de troubles graves à l'intérieur de la salle et de contenir les manifestants à l'extérieur".
La Philharmonie a précisé qu’"à trois reprises, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté de diverses manières d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes. Des spectateurs se sont interposés et des affrontements ont eu lieu". "Les fauteurs de troubles ont été évacués et le concert, qui avait dû s’interrompre, a repris et s’est achevé dans le calme", a poursuivi la Philharmonie.
Ces derniers jours, la polémique avait enflé sur la tenue de ce concert, des militants pro-palestiniens demandant son annulation tandis que la CGT-Spectacle réclamait que la Philharmonie "rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants" d'Israël, notamment dans la guerre à Gaza. Le dispositif de sécurité autour du concert avait été renforcé.
Pour la Cité de la musique, "rien ne peut justifier" les actes survenus jeudi soir.
"La Philharmonie a démontré qu'elle était à l'écoute en répondant aux diverses interpellations reçues ces derniers jours au sujet de ce concert. Mais la violence n'est pas un débat. Et la faire entrer dans une salle de concert est très grave", a-t-elle estimé dans le communiqué.








