Mardi à la mi-journée, un homme de 35 ans, Rickard Andersson selon les médias suédois, s'est introduit au Campus Risbergska, un centre de formation pour adultes à Örebro, ville d'environ 130.000 habitants.
Il a ouvert le feu et tué 10 personnes. L'homme, décrit par la presse comme un reclus sans emploi qui avait des problèmes psychologiques, a vraisemblablement agi seul et s'est suicidé après son geste.
"Le procureur a confié la direction de l'enquête préliminaire sur la fusillade du centre de formation d'Örebro à la police (car) le suspect a été identifié mais il est décédé", a écrit le parquet dans un communiqué, sans nommer le tueur.
Interrogé sur le nom du tueur par le tabloïd Expressen, la procureure Elisabeth Andersson a confirmé qu'il s'agissait bien de Rickard Andersson. Elle n'était pas joignable dans l'immédiat.
Le mobile du tueur toujours pas connu
Six jours après le massacre, le mobile du tueur n'est toujours pas connu.
L'assaillant était auparavant élève de l'établissement, sa dernière inscription date de 2021.
La nationalité des victimes - sept femmes et trois hommes âgées de 28 à 68 ans résidant à Örebro -, n'a pas été divulguée par la police.
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Elles sont en majorité d'origine étrangère, selon la chaîne SVT.
"Elles venaient de différents endroits du monde et avaient différents rêves", a souligné dimanche le Premier ministre Ulf Kristersson lors d'une allocution télévisée.
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"Elles étaient à l'école pour poser les bases d'un avenir qui leur a maintenant été enlevé", a-t-il ajouté tout en admettant comprendre les inquiétudes des "personnes d'origine étrangère qui témoignent d'un sentiment de vulnérabilité particulière".
L'ambassade de Syrie à Stockholm a indiqué avoir exprimé ses condoléances à deux familles syriennes, sans plus de détails.
Une ressortissante de Bosnie-Herzégovine a été tuée et un ressortissant de ce pays des Balkans a été blessé, selon le ministère bosnien des Affaires étrangères, qui dit s'appuyer sur des informations données par les familles vivant à Örebro.
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