"Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l'Ukraine, sont intolérables", a déclaré Keir Starmer dans un communiqué en amont de ce sommet, qui réunit à Tirana les membres de l'Union européenne et 20 autres pays du continent.
Il se tient également au moment où des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens.
Ni le président russe Vladimir Poutine ni son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ne participeront à ces discussions et le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a fait part jeudi de son scepticisme sur les possibles débouchés de ces pourparlers.
"Pitoyable", "clown" : échanges tendus entre Ukrainiens et Russes avant les pourparlers attendus à Istanbul
"Accroître la pression sur le Kremlin"
A Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d'"accroître la pression sur le Kremlin (...) après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les Etats-Unis", selon Downing Street.
"Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix", a insisté Keir Starmer.
Londres évoque notamment une "vaste campagne de sanctions", visant le secteur énergétique russe "dans les semaines à venir" si Moscou n'accepte pas un cessez-le-feu. Une menace également brandie par la France.
Ces derniers jours, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont étendu leurs sanctions contre les pétroliers de la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.
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