Le Boeing 787 Dreamliner du vol Air India 17, qui s'est écrasé après son décollage le 12 juin de la ville d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, a fait 279 victimes, dont 52 Britanniques.
Un seul passager a survécu à la catastrophe, le Britannique Vishwash Kumar Ramesh.
Mercredi, James Healy-Pratt, dont le cabinet Keystone Law représente plus de 20 familles britanniques ayant perdu un proche dans ce crash, a indiqué à l'agence britannique PA que les restitutions des restes des victimes avaient été ponctuées d'erreurs.
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Des restes humains "mélangés"
Ainsi, les proches d’une victime ont découvert que le cercueil qui leur avait été remis contenait des restes humains "mélangés", tandis qu’une autre famille a appris que le corps dans le cercueil n'était pas celui de leur proche.
Ces erreurs avaient été identifiées dès les premières restitutions par la médecin légiste britannique, Fiona Wilcox.
Miten Patel, dont la mère Shobhana est décédée avec son mari dans la catastrophe, a déclaré à la BBC que "d'autres restes" que ceux de sa mère avaient été trouvés dans son cercueil après que son corps a été rapatrié au Royaume-Uni.
"Les gens étaient fatigués et il y avait beaucoup de pression. Mais il faut faire preuve d'un certain sens des responsabilités et s’assurer que ce sont les bonnes personnes que vous envoyez au Royaume-Uni", a-t-il dit à la chaine.
Mercredi, le ministre des Affaires étrangères indien Subrahmanyam Jaishankar a indiqué que son pays "collabor(ait) étroitement avec les autorités britanniques".
"Tous les restes mortels ont été traités avec le plus grand professionnalisme et dans le respect dû à la dignité des défunts", a-t-il encore assuré dans un communiqué.
Selon James Healy-Pratt, ce sujet sera à l’ordre du jour des discussions entre le Premier ministre britannique Keir Starmer et son homologue indien Narendra Modi, attendu à Londres jeudi pour signer un accord de libre-échange.