L'Association "Animal Assist Senju" s'est excusée sur les réseaux sociaux après la découverte de ce charnier, postant des photos de la maison jonchée de déchets qui "débordait d'excréments et d'urine".
Le logement appartenait à l'une de ses membres, qui selon l'association, avait accueilli de nombreux chats sans la consulter.
Un chat a été retrouvé "méconnaissable", avec "une partie de sa peau écorchée et les pattes couvertes d'excréments et d'urine", a écrit la responsable de l'association sur Instagram samedi, citant le propriétaire de l'animal.
Votre chat est sous un TGV ? La SNCF lui donne désormais 20 minutes
Des conditions déplorables
"Tous les membres de notre groupe prennent très au sérieux ce qui s'est passé. Nous ne pouvons qu'imaginer la douleur atroce ressentie par les chats avant de mourir", a expliqué dimanche l'Association, dont le but est de sortir des chiens et des chats des refuges pour leur trouver de nouveaux foyers.
Le centre de protection des animaux de la ville de Kumamoto a indiqué à l'AFP mercredi que le nombre de chats morts était initialement estimé à "environ 100", mais selon les médias locaux le chiffre "dépasse les 100".
Après avoir été informés la semaine dernière de la mort d'un félin, les responsables de la ville et plusieurs bénévoles se sont rendus dimanche dans la maison de l'horreur.
Douze chats ont été retrouvés vivants au milieu de ce capharnaüm, selon Tsutomu Takimoto, responsable du centre de protection des animaux de la ville.
Comment mieux comprendre son chat?